Résultats de l’AAP PNA 2020/2021 - 23 PAT lauréats en Occitanie (MàJ au 13/01/2022)

Les projets alimentaires territoriaux (PAT) ont été institués par la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014. Un dispositif de reconnaissance des PAT, a été mis en place en mars 2017 par le ministère en charge de l’agriculture (https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/Dispositif-de-reconnaissance-des).

Les PAT sont des politiques locales visant à une alimentation saine, sûre, durable, accessible à tous et ancrée dans les territoires. Ils sont à l’initiative de l’ensemble des acteurs d’un territoire et principalement portés par des collectivités. Ces projets se basent sur un diagnostic partagé faisant un état des lieux de l’offre et de la demande alimentaires locales, ainsi que des acteurs impliqués dans les thématiques de l’alimentation. Ils aboutissent ainsi à l’élaboration concertée d’une stratégie et d’un programme d’actions multisectoriel sur l’alimentation.

La crise du COVID-19 a mis en valeur le rôle que pouvaient jouer les PAT dans l’amélioration de la résilience alimentaire des territoires (https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/Les-PAT-d-Occitanie-dans-la). Le plan de relance a ainsi dédié une mesure spécifique aux PAT, dotée d’une enveloppe de 80M € au niveau national. Cette mesure 13 se décompose en 2 volets. Le volet A correspond à l’appel à projet national annuel du Programme national de l’alimentation (PNA) qui vise à soutenir l’émergence de nouveaux PAT. Le volet B « Consolidation des PAT opérationnels » est un appel à candidature géré au niveau régional (https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/Le-Plus-de-10-millions-d-euros-en).

Vingt-trois PAT d’Occitanie ont été labellisés de niveau 1 et ont été lauréats des deux sessions de l’appel à projets national du PNA 2020-2021 (volet A mesure 13 Plan de relance) parmi les 151 lauréats nationaux. Ces projets sont situés dans onze départements de l’Occitanie : l’Ariège, l’Aude, l’Aveyron, le Gard, la Haute-Garonne, le Gers, l’Hérault, le Lot, la Lozère, les Pyrénées-Orientales et le Tarn. Les lauréats d’Occitanie sont présentés ci-dessous, classés par département.

PAT lauréats de l’AAP PNA 2020/2021

Ariège

  • PAT du PETR de l’Ariège : Le Pôle d’équilibre territorial et rural de l’Ariège est un syndicat mixte qui regroupe six intercommunalités et une communauté d’agglomération rurale pour 123 242 habitants. Situé dans la région Occitanie entre plaines fertiles au nord, coteaux herbagers, forêts riches en biodiversité et hauts pâturages pyrénéens au sud, le territoire du PETR de l’Ariège détient le potentiel nécessaire pour faire de l’alimentation durable un réel levier de développement local et de la transition écologique. Les élus du PETR de l’Ariège doivent pour cela définir une politique alimentaire commune, partenariale et multisectorielle afin de mieux comprendre et mieux structurer le système alimentaire du territoire. L’objectif du projet est d’animer et de coordonner l’émergence du projet alimentaire de territoire (PAT) du PETR à travers la réalisation d’un diagnostic alimentaire approfondi, la définition d’une stratégie partagée et l’élaboration d’un plan d’action fédérateur de l’ensemble des acteurs de l’écosystème alimentaire territorial.
    Aude :
  • PAT de l’Aude : Engagé dans le développement des productions de qualité avec sa marque territoriale « Pays Cathare » et membre très actif du réseau Agrilocal, le Département de l’Aude souhaite porter un PAT permettant de renforcer ses engagements, de mobiliser les acteurs, d’initier des expérimentations, d’engager des actions avec l’ensemble des territoires (impliquant ceux qui portent déjà des PAT et ceux qui n’en n’ont pas), permettant un accès au plus grand nombre, en particulier les plus fragiles, à une alimentation locale et de qualité et permettant le maintien et l’installation de producteurs pouvant vivre de leur travail.
  • PAT de la Haute Vallée de l’Aude : Le PAT de la Haute-Vallée de l’Aude (HVA), piloté par la SCIC Maison paysanne de l’Aude, est une démarche collective initiée en 2017 par des acteurs du territoire soucieux des enjeux de transition agroécologique et alimentaire. Il s’appuie sur un terreau associatif fertile malgré les grandes difficultés économiques et sociales que connait le territoire rural de la HVA. A présent piloté par la SCIC, le PAT s’est attaché jusqu’alors à créer un espace d’échange fondé sur des pratiques de gouvernance horizontale et coopérative. Ce cadre de travail permet d’associer tous les acteurs de la chaine alimentaire et du développement local (collectivités locales, associations, coopératives et institutions) et ainsi de faire émerger des projets partagés. Ces parties prenantes se sont fixés collectivement pour objectif de reconquérir la souveraineté alimentaire du territoire, en visant à « produire mieux, éduquer et manger mieux pour soutenir l’agriculture locale ».

Aveyron

  • PAT de l’Aubrac : Le PAT de l’Aubrac, porté par le PNR de l’Aubrac a pour objectif de favoriser la consommation locale de produits locaux aussi bien par le grand public que par les professionnels de la restauration collective, commerciale ou des métiers de bouche, d’éduquer et sensibiliser les enfants sur les thématiques de l’alimentation durable et du gaspillage alimentaire, de mettre en valeur le patrimoine alimentaire du territoire, qu’ils soient connus - comme les fromage AOP Laguiole ou Estaing, l’aligot, le boeuf fermier de l’Aubrac - ou en devenir, comme le thé d’Aubrac ou les pépites de l’Aubrac.


Gard

  • PAT d’Alès Agglomération : Alès Agglomération porte depuis 2018 une démarche de projet alimentaire territorial (PAT). Elle est inscrite dans les actions prioritaires de son projet de territoire, adopté par les élus en juin 2018, plaçant ainsi les enjeux agricoles et alimentaires au cœur du bassin de vie. Le projet s’étend sur les 72 communes de l’EPCI avec des profils variés allant de l’urbain au rural. Il s’adresse à l’ensemble des habitants et des acteurs professionnels concernés. Il s’inscrit en cohérence avec les dispositifs locaux de politique territoriale (SCOT, CLS, PCAET), régionaux et nationaux (PNA, PNNS). La mise en œuvre du projet passe par 4 objectifs initiaux : structurer la gouvernance et la transversalité du PAT ; établir la première feuille de route opérationnelle du PAT ; acculturer les élus et les têtes de réseaux aux enjeux d’un PAT ; s’équiper d’un outil de diffusion d’information autour des six piliers du PAT. Un diagnostic de territoire participatif constitue la base essentielle pour travailler à ces quatre objectifs d’émergence et de structuration du PAT.
  • PAT de Nîmes Métropole : Nîmes Métropole soutient depuis plusieurs années des actions de promotion des produits locaux et souhaite désormais mener une stratégie plus globale. Le territoire offre des opportunités : une agriculture diversifiée, une réputation gastronomique et un fort potentiel agroalimentaire. La diversité paysagère permet de bénéficier d’un cadre de vie agréable. Cependant les enjeux restent nombreux : adaptation aux aléas climatiques méditerranéens, préservation de l’eau et de la biodiversité, diminution de l’artificialisation des sols, valorisation des friches, installation agricole, viabilité économique des exploitations face à une population active agricole en baisse, créations d’activités et d’emplois pour répondre à une population active grandissante souffrant d’un taux de chômage élevé et d’une forte précarité. La crise sanitaire actuelle ne fait que renforcer ce constat et marquer l’urgence de poser les bases d’une politique alimentaire locale. Nîmes Métropole se propose d’orchestrer un projet alimentaire territorial (PAT) concerté dont les objectifs sont un meilleur partage de la valeur ajoutée entre tous les maillons de la chaine alimentaire et un accès à une alimentation saine et durable pour tous.
  • PAT du Pays d’Uzès : La Communauté de communes Pays d’Uzès, qui couvre le territoire de 33 communes, engagée dans une politique alimentaire de proximité (Terra Rural) et signataire de la Charte pour une alimentation de qualité dans le Gard, souhaite entreprendre aujourd’hui la construction d’un Projet Alimentaire Territorial. Les principaux objectifs du PAT seront : structurer les filières circuits courts, mutualiser les moyens de commercialisation, de promotion et de conditionnement ; promouvoir l’agriculture locale et accompagner l’installation d’agriculteurs sur le territoire ; accompagner les cantines dans la lutte contre le gaspillage alimentaire et contre la précarité alimentaire. L’ambition du PAT en pays d’Uzès est d’impulser, animer en cohérence notamment avec le Contrat de politique de la ville 2015-2022, la Convention territoriale globale signée le 13/12/2019 et le Plan climat air énergie territorial prescrit le 23/11/2020, une politique alimentaire saine, durable et accessible à tous en mobilisant et en fédérant l’ensemble des acteurs.
  • PAT de la Petite Camargue : La Communauté de communes de Petite Camargue porte un projet alimentaire territorial afin de promouvoir une alimentation et une agriculture saine, locale et durable. Le projet s’attachera à œuvrer avec et pour toutes les parties prenantes du système alimentaire. Les trois objectifs principaux de notre projet sont : sensibilisation à une alimentation locale saine et de qualité, travail sur l’impact environnemental de l’alimentation et de l’agriculture et promotion du patrimoine alimentaire locale. L’ambition est clairement de structurer une véritable politique alimentaire territoriale. Ce projet s’inscrit dans la continuité des ambitions identifiées au sein de notre PCAET et en parallèle du projet de construction d’une nouvelle cuisine centrale. L’alimentation est une problématique historique du territoire, les cantines de Vauvert furent d’ailleurs parmi les premières à proposer des produits bio. Depuis, les questions alimentaires ont évolué et englobent désormais des problématiques à la fois sociales, sanitaires, économiques ou encore environnementales, ce pourquoi la collectivité souhaite se lancer dans ce nouveau défi, permettant de répondre aux enjeux alimentaires actuels et à venir.


Gers

  • PAT du Pays d’Armagnac : Le PETR du pays d’Armagnac, doté d’une commission agriculture et alimentation, s’est engagé dans un PAT. visant à produire et manger local, encourager une restauration collective responsable, résorber la fracture alimentaire, former la population à l’alimentation saine et durable et valoriser et promouvoir le patrimoine alimentaire. L’intégrant au CTE et aux plans climat, le PAT cherche à créer de forts partenariats avec les acteurs locaux, afin d’engager durablement le territoire vers le développement durable et de la transition écologique.


Haute-Garonne

  • PAT du Volvestre : Structurant et fédérateur, le projet alimentaire territorial constitue un véritable enjeu de développement en matière de consommation locale et de souveraineté alimentaire. Soucieuse du bien manger de l’ensemble de sa population et du développement des emplois locaux dans les métiers de l’agriculture et de l’alimentation , la Communauté de communes du Volvestre a décidé de s’engager début 2021 dans un projet alimentaire de territoire. L’objectif est de de promouvoir son système alimentaire territorial en favorisant la mise en réseau de l’ensemble des acteurs de la chaîne, depuis les producteurs, jusqu’aux consommateurs. Le PAT sera élaboré en concertation étroite avec ces acteurs, autour des thématiques d’éducation alimentaire, de lutte contre la précarité alimentaire et le gaspillage, d’approvisionnement de la restauration collective et de structuration des filières locales. Une fois la démarche bien installée, la communauté de communes a pour ambition d’étendre le Projet vers les intercommunalités du Sud toulousain dans un horizon plus lointain.
  • PAT du Sicoval : Le projet alimentaire territorial initié par la communauté d’agglomération du Sicoval a émergé de la concertation de son Plan climat air énergie territorial (PCAET) en 2019. Il a ensuite été inscrit dans le contrat de transition écologique signé avec l’État en 2020, afin de renforcer son engagement en faveur de la lutte et l’adaptation contre le changement climatique et la préservation des écosystèmes naturels. Le Sicoval souhaite ainsi mobiliser l’ensemble des acteurs du système alimentaire dans la construction d’un projet commun et systémique afin de développer une action collective en faveur de la relocalisation de notre alimentation, qui soit saine, respectueuse de l’environnement et créatrice d’emplois et de valeur ajoutée pour le territoire et en particulier les agriculteurs.


Hérault

  • PAT du Bassin de Thau : Le Syndicat mixte du bassin de Thau, porteur de la démarche d’émergence, apparaît dans le paysage local comme un acteur capable de faciliter la concertation et la coordination des acteurs publics, privés et associatifs pour aboutir à un programme d’actions structuré. Le projet de PAT se veut transversal et systémique et aura vocation à renforcer le patrimoine alimentaire local, structurer une chaine alimentaire de territoire, conforter les initiatives agro-écologiques et les projets environnementaux nombreux sur le territoire et développer une alimentation de qualité accessible à tous. Ce projet partenarial associe notamment des intercommunalités (Sète agglopôle méditerranée, CA Hérault Méditerranée), des organisations professionnelles et chambres consulaires (Comité régional conchylicole, Chambre d’agriculture de l’Hérault) et des associations, notamment le CPIE Bassin de Thau.
  • PAT du Haut Languedoc (également sur le Tarn) : Engagé depuis de nombreuses années en faveur de l’agriculture et l’alimentation durables, le Parc naturel régional (PNR) du Haut-Languedoc mène de nombreuses actions notamment en direction de la restauration collective, en partenariat avec les départements du Tarn et de l’Hérault et les chambres consulaires respectives. La réalisation d’un PAT piloté par le Parc naturel régional du Haut-Languedoc est l’opportunité de rassembler davantage d’acteurs de la filière autour de l’objectif commun de mieux produire, mieux manger, moins gaspiller et de renforcer l’efficacité et la cohérence des actions à venir sur le territoire. La clé d’entrée par la restauration collective, maillon central de la filière, permet de traiter du développement de l’approvisionnement local et de qualité, de lutter contre le gaspillage alimentaire et de sensibiliser des producteurs aux consommateurs aux différents enjeux liés à l’alimentation. Ainsi, les actions identifiées toucheront la filière alimentaire dans sa transversalité.
  • PAT de l’Hérault : Département couvrant 6200 km², il est marqué par une diversité de paysages et un climat méditerranéen. Avec près de 1,2 million d’habitants, le département de l’Hérault présente de profondes disparités sociales. Le prisme alimentaire offre une nouvelle approche des compétences et champs d’actions des collectivités en replaçant les attentes légitimes des citoyens et le développement durable au cœur des objectifs. La crise actuelle liée au COVID-19 a souligné la nécessité de renforcer la résilience de notre système alimentaire dans toutes ses dimensions et l’importance de relocaliser notre agriculture et notre alimentation pour un accès de tous à une alimentation saine et de qualité. Ainsi, c’est naturellement que le Département de l’Hérault s’engage dans un projet alimentaire territorial, faisant de l’alimentation un axe intégrateur et structurant de mise en cohérence de politiques jusqu’alors sectorielles.
  • PAT du Pays de l’Or | Le Pays de l’Or bénéficie de nombreux atouts territoriaux, notamment par la diversité de ses espaces et l’implantation historique de l’activité agricole, à l’origine d’une dimension alimentaire forte dans le patrimoine local. Depuis de nombreuses années, l’agglomération du Pays de l’Or est engagée dans des actions contribuant à la reterritorialisation et à la durabilité de son système alimentaire. Face aux enjeux qui pèsent sur nos sociétés, elle souhaite aujourd’hui amplifier cette transition par le portage d’une démarche transversale, systémique et multi acteurs : le projet alimentaire territorial du Pays de l’Or. Piloté par les acteurs impactant l’alimentation sur le territoire, le PAT permettra de mettre en cohérence et de développer les synergies des différentes parties prenantes, afin de tendre vers les objectifs suivants : Une agriculture durable et adaptée, des filières accompagnées dans leur évolution, la restauration, notamment collective, pilote de la structuration et du développement des filières, la possibilité pour tous d’une alimentation de qualité et durable.


Lot

  • PAT du Grand Figeac : La Communauté de communes du Grand Figeac se donne 2 ans (2021-2023) pour construire un PAT élargi, qui rassemble les acteurs publics et privés sur les thématiques agricoles et alimentaires. L’ambition affichées est celle d’une agriculture plus durable et de qualité, et d’une alimentation plus saine et accessible à tous, en lien avec d’autres politiques ou engagements, comme la réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre ou les objectifs du label Territoire bio engagé (TBE). Trois étapes principales seront nécessaires à l’élaboration de ce PAT. En premier lieu, les services internes du Grand-Figeac reprendront des éléments de diagnostic qui seront partagés par les acteurs du territoire et experts locaux. Il sera ensuite fait appel à un bureau d’études pour animer, organiser la concertation locale, proposer des orientations stratégiques et un plan d’actions. Le PAT devra enfin être validé et un programme d’actions lancé sur 5 ans (2023-2028).


Lozère

  • PAT du Haut Allier : Le PAT de la Communauté de communes du Haut Allier a été initié par le CLS en 2018. Ce PAT est porté avec la chambre d’agriculture afin de faciliter le travail nécessaire sur la structuration d’une offre locale en alimentation durable (filières, outils de transformations …), permettant ainsi l’approvisionnement des restaurations collectives en produits locaux de qualité et l’accès à une alimentation locale de qualité pour tous. L’éducation des enfants et la sensibilisation des habitants sera un complément nécessaire. En parallèle d’actions directes, un diagnostic partagé sera finalisé, des stratégies identifiées et un Plan d’action validé par l’ensemble des acteurs alimentaires du territoire. Afin d’élaborer un système alimentaire sain, durable et juste pour les habitants du bassin de vie de Langogne, nous envisageons un PAT basé sur une gouvernance partagée. Dans un objectif de démocratie alimentaire, un travail important sera réalisé afin d’inclure au sien de la gouvernance des mangeurs et des agriculteurs.
  • PAT de la Lozère : La Lozère, département de montagne le moins peuplé de France, offre des paysages grandioses et un patrimoine agro-pastoral qui bénéficient d’une attractivité croissante. C’est un département nourricier grâce à l’élevage extensif mais qui doit aussi s’adapter au changement climatique et aux nouveaux modes de consommation afin d’accéder à une rémunération juste pour les producteurs. Une autre activité importante est celle de l’accueil de personnes âgées et handicapées au sein de nombreux établissements. Malgré un taux de chômage faible, l’aide alimentaire pour les publics en situation de précarité augmente en ce contexte sanitaire sans précédent (+25% en 2020). Le Département de la Lozère, fort de ce constat et des compétences qu’il conduit, persuadé de la facilité à rassembler les forces vives, a fait le choix de porter un projet alimentaire de territoire aux côtés des chambres consulaires et des territoires impliqués sur l’alimentation et l’agriculture. L’objectif : construire un projet avec les lozériens pour tous les lozériens pour offrir une alimentation saine et durable pour tous.


Pyrénées-orientales

  • PAT des Pyrénées-orientales : La crise sanitaire a rappelé fortement l’importance de la production locale, de l’autonomie alimentaire et de la solidarité entre acteurs. La volonté d’élargir la démarche partenariale conduite en 2019 s’est alors imposée, pour passer de la restauration collective à une prise en compte globale des circuits alimentaires de proximité et à la sensibilisation large de la population en faveur d’une alimentation durable dans les Pyrénées-Orientales. L’association Mangeons local 66 créée en novembre 2020 par la chambre d’agriculture départementale (CA66), le CIVAM BIO, le Département, l’AMF66 et la CU de Perpignan, se propose de porter politiquement ce projet ambitieux et d’en confier l’animation à la chambre d’agriculture. L’émergence du PAT se structure autour de 5 axes : la mise en place de la gouvernance, la poursuite du diagnostic partagé et la définition de la stratégie, la conduite d’actions de mise en réseau des acteurs, avec un axe fort, l’émergence d’une plateforme de produits locaux et bio et la communication et sensibilisation pour animer le lien entre acteurs de l’alimentation et population.
  • PAT du Pays Pyrénées-Méditerranée : Le Pays Pyrénées Méditerranée présente une grande diversité de ressources alimentaires de par sa géographie s’étageant de la mer à la montagne, le long d’une vallée fluviale, ses paysages agraires inhérents à son histoire, ses savoir-faire et sa culture gastronomique sont autant d’éléments contribuant à son attractivité. Tous les secteurs d’activités de l’alimentation y sont présents ainsi que des démarches collectives, solidaires et citoyennes. Cependant la crise sanitaire a montré les limites et la fragilité de nos modèles de production et de consommation, même les plus vertueux, et a révélé l’urgence de renforcer les circuits de proximité et d’accélérer le processus de transition écologique. Deux défis que les élus souhaitent relever ensemble à l’échelle de notre périmètre pour tendre vers la résilience du territoire. Une gouvernance transversale, un diagnostic partagé et une animation mobilisant et impliquant tous ceux qui vivent du territoire ou sur le territoire sont les ingrédients essentiels pour élaborer le PAT et co-construire un système alimentaire qui accompagnera la transition.
  • PAT Conflent-Canigó : Mettre en place une politique alimentaire territoriale est une volonté clairement affirmée depuis 2016 par les élus de Conflent-Canigó, territoire de fort ancrage des productions bio.Une première étape, expérimentation d’approvisionnement des restaurants scolaires en produits agricoles locaux de qualité, a permis de mettre en place une gouvernance territoriale efficace avec 23 structures partenaires, publiques comme privées, représentatives des producteurs, des établissements scolaires, des partenaires et institutionnels. En 2021, la collectivité souhaite construire, à son échelle territoriale de 21.000 habitants répartis dans 45 communes, une réponse plus globale aux enjeux de l’alimentation, partagée et concertée avec de nouveaux acteurs, en ciblant notamment les jeunes et les personnes en situation de précarité alimentaire. Le futur animateur du PAT aura pour mission de consolider les partenariats, animer la gouvernance, préciser et coordonner le programme d’actions et préparer la reconnaissance PAT du territoire.


Tarn

  • PAT du Tarn-Agout : En 2020, la Communauté de communes Tarn-Agout (CCTA) a créé une nouvelle commission « agriculture et circuits courts » et a lancé l’élaboration d’un projet de territoire, « projet pour bien grandir, mieux travailler, mieux entreprendre, mieux se déplacer, mieux manger et bien vieillir en Tarn-Agout ». L’alimentation y occupe une place essentielle et l’élaboration d’un PAT en est la pierre angulaire. Par ailleurs, le plan climat air énergie territorial de la CCTA comporte un volet agricole spécifique, en cours de définition en 2021. La candidature déposée au titre du projet alimentaire territorial vise à fédérer un ensemble de partenaires autour des objectifs suivants : mettre en place une gouvernance territoriale large pour aller vers le « mieux manger », accompagner la restauration collective pour encourager l’approvisionnement de produits de proximité et bio, sensibiliser les consommateurs à une alimentation saine et durable et lutter contre le gaspillage alimentaire, améliorer la qualité de l’alimentation pour tous, promouvoir l’agriculture en tous lieux et les pratiques plus durables. Les cibles visées sont les collectivités, les publics dits fragiles, les restaurateurs, les consommateurs, les agriculteurs installés et/ou porteurs de projets d’installation et l’ensemble des habitants.
  • PAT de la communauté d’agglomération de Gaillac Graulhet : La sécurité alimentaire et la résilience des systèmes alimentaires locaux constituent des enjeux forts et transversaux des territoire, dans un contexte de crises multiples (sanitaire, climatique, de la biodiversité, etc.). En s’appuyant sur les spécificités de son territoire, les pratiques de terrain et les partenariats déjà établis, la Communauté d’agglomération Gaillac Graulhet s’engage dans la mise en œuvre d’une politique alimentaire globale. L’objectif est ’y intégrer l’ensemble des maillons de la chaîne du système alimentaire local, de la production à la consommation. Le projet alimentaire territorial porté par la communauté d’agglomération et ses partenaires sera l’outil commun de référence de cette politique alimentaire territoriale, qui se veut durable et conforme aux objectifs du programme national pour l’alimentation.

Pour avoir davantage d’information sur ces projets alimentaires territoriaux, des fiches monographiques et/ou vidéos réalisées par la DRAAF Occitanie sont disponibles au lien suivant : https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/Panorama-des-PAT-en-Occitanie,5671 Ces fiches seront progressivement complétées ou actualisées.







Partager la page