Conjoncture mensuelle grandes cultures au 1er décembre 2022

Au 1er décembre, les semis de céréales à paille sont quasiment terminés sur la région, à l’exception de l’est audois où près de 80% de la sole en blé dur resterait à implanter. Outre l’effet assolement, le contexte de prix incertains et fluctuants, de coût et de disponibilité des intrants et de révision de la politique agricole commune amplifierait une tendance déjà visible ces dernières années.
On observerait une hausse significative de la surface en blé tendre (+15%), triticale (+15%) et orge (+6%) au détriment du blé dur (-6%). Sur l’Occitanie, la sole en céréales à paille augmenterait de 9% par rapport à 2022, avec une distinction entre le bassin Languedoc-Roussillon (-3%) et Midi-Pyrénées (+11%). La superficie en colza diminuerait de près de 15%.
Certains emblavements réalisés dans des conditions sèches et défavorables, restent hétérogènes. Sur la partie ouest de la région, les conditions de culture sont bonnes grâce à l’arrivée de pluies à la mi-novembre. L’état des blés durs est globalement correct sauf sur la zone Camargue où il y a d’importants dégâts et des remontées de sel sont suspectées.
Les parcelles de céréales les plus avancées sont au stade tallage, jusqu’à 4 talles pour les blés durs. La douceur automnale a favorisé des attaques de pucerons entrainant des risques de viroses.
Au 1er décembre 2022, les prix du blé tendre rendu Rouen et du tournesol rendu bordeaux seraient quasiment stables par rapport à ceux du 1er décembre 2021. Ceux du maïs rendu Bordeaux et du blé dur rendu Port-la-Nouvelle seraient respectivement en hausse de +26% et +8% par rapport à la campagne précédente.


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