Bilan de conjoncture 2022 : Entre sécheresse précoce et marchés déstabilisés

Bilan de conjoncture 2022 : Entre sécheresse précoce et marchés déstabilisés

L’année 2022 est marquée par une sécheresse très précoce et des hausses de prix très importantes. Les conditions météorologiques extrêmes réduisent la production d’herbe et dégradent le potentiel de rendement de plusieurs céréales de printemps. Les pénuries de fourrage et le contexte inflationniste affectent toutes les filières animales.

Les cultures légumières et fruitières, en grande majorité irriguées, sont moins impactées par la sécheresse que d’autres filières. Le bilan de la campagne viticole est très contrasté selon les bassins, avec une récolte correcte dans le bassin Languedoc-Roussillon, et une récolte particulièrement mauvaise dans l’Ouest de la région.

Sommaire

Prix : Une explosion des prix des intrants et des prix à la production des produits agricoles

Déjà en hausse en 2021 (+ 9 % par rapport à 2020), les prix à la production des produits agricoles connaissent en 2022 une envolée de + 21 % par rapport à 2021, sous l’effet conjugué d’une reprise forte de la demande mondiale en produits agricoles, d’une hausse des coûts de production, et de divers chocs sur l’offre.

En particulier, l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 et les sanctions inter-nationales contre la Russie laissent craindre au printemps 2022 une pénurie mondiale de produits agricoles et du gaz (dont la Russie est un important fournisseur) nécessaire à la production d’engrais azotés.

À l’exception des fruits et des légumes, tous les indices des prix agricoles à la production atteignent en 2022 des niveaux inédits. Les prix des céréales et des oléagineux, pourtant déjà très élevés depuis mi-2021, explosent au printemps 2022 (resp. + 41 % et + 38 % entre février et avril 2022).

Les prix d’achats des intrants suivent une tendance similaire. Après une hausse de +9 % en 2021, l’indice des prix d’achat des moyens de production agricole connaît une hausse de + 22 % en 2022. Là encore, les tensions internationales sur l’approvisionnement en gaz jouent un rôle majeur, avec une explosion des prix des engrais et de l’énergie au printemps 2022.

En mars 2022, les prix des engrais et ceux de l’énergie sont en augmentation de respectivement + 103 % et + 68 % sur un an, et de + 15 % et + 27 % sur un mois.

Après un pic impressionnant au mois de mars, les coûts des l’énergie baissent ensuite légèrement même si ils restent très élevés par rapport aux années précédentes. Les coûts des engrais et amendement, au contraire, restent hauts. Au final, sur l’année 2022, la hausse des prix atteint + 41,6 % pour l’énergie, + 24,9 % pour les aliments pour animaux et + 74,8 % pour les engrais.

source : Agreste - INSEE
source : Agreste - INSEE

Météorologie : Une sécheresse et une chaleur exceptionnelles

Après un automne 2021 raisonnablement arrosé, l’hiver 2021-2022 est sec dans toute la région et les températeurs en février sont exceptionnellement douces.

La pluviométrie cumulée de septembre 2021 à février 2022 est proche de la normale sur les plaines du Sud-Ouest, excédentaire de près de 20% près des Pyrénées (à l’exception des Pyrénées-Orientales) et très déficitaire du Landuedoc-Roussillon aux Cévennes.

Au mois de mars 2022, des précipitations importantes sont enregistrées dans le Languedoc-Roussin. Sur le nord de l’Hérault et plus localement les Cévennes, l’est du Tarn et le sud de l’Aveyron et les Pyrénées orientales, les cumuls mensuels de précipitations atteignent 200 à 700 mm. Des records mensuels sont même enregistrés dans l’Hérault avec 501,8 mm à Roqueredonde ou 663,1 mm à Castanet-le-Haut. Ces précipi-tations permettent de réhumidifier les sols superficiels, et au 1er avril l’indice d’humidité des sols est supérieur à la normale du Roussillon aux Cévennes et sur le piémont pyrénéen.

Au début du mois d’avril, la région connaît un épisode de froid très intense. Du 3 au 5 avril, des gelées nocturnes touchent plusieurs zones de l’Hérault, de l’Aveyron, du Tarn et du Gers.

La chaleur et la sécheresse s’installent durablement dans la région à partir du mois de mai 2022, une anomalie de température de + 3,2°C en mai (de nombreux records de chaleur sont battus), + 2,85°C en juin, + 2,65°C en juillet, et + 2,92°C en août. Des vagues de chaleurs très intenses frappent la région en juin, en juillet et en août, avec des températures enregistrées jusqu’à 42,3°C (à Durban Corbières).
Les précipitations sont très déficitaires de mai à mi-août, le mois de juillet en particulier est le plus sec jamais enregistré en Occitanie. L’indice d’humidité des sols superficiels s’effondre dès le mois de mai jusqu’à atteindre son record bas historique le 15 juillet 2022.

A partir de mi-août, des épisodes orageux abondants arrosent le Gard, la Lozère, les Pyrénées et l’est de l’Hérault, alors que la sécheresse perdure dans le reste de la région.

Les températures se rapprochent des normales de saison au mois de septembre, puis sont à nouveau anormalement élevées jusqu’à la fin de l’année. Le mois d’octobre en particulier est le plus chaud jamais enregistré dans le région. Le cumul des précipitations de septembre à décembre reste largement déficitaire dans toute la région.
Sources : MétéoFrance, Office International de l’Eau (OiEau)

Grandes cultures : des prix élevés et des rendements très faibles

Malgré un début de campagne prometteur, avec des semis d’automne réalisés dans de bonnes conditions et un hiver propice, les grandes cultures de la région sont touchées de plein fouet par la sécheresse la plus sévère jamais enregistrée en France.

Les pertes de rendement sont relativement limitées pour les cultures d’hivers et de printemps en raison de conditions d’implantation et d’un début de campagne plutôt favorables (blé tendre : - 14 %, blé dur : - 11 % , orge : - 17 % — par rapport aux moyennes quinquennales). Dans cette catégorie, le colza tire même son épingle du jeu avec des rendements supérieurs à la moyenne quinquennale.
En revanche, l’impact de la sécheresse est beaucoup plus marqué pour les cultures plus tardives (tournesol : - 24 %, soja : - 33 %). La perte est maximale pour le maïs non irrigué à - 49 %. L’irrigation a permis de réduire sensiblement les pertes pour cette dernière culture : - 10 % pour le maïs irrigué et - 20 % pour le maïs semence, irrigué en grande partie.

Malgré ces très faibles rendements, le bilan éco-nomique de la campagne semble plutôt favorable pour nombre de céréaliculteurs en raison de prix très élevés sur une grande partie de la campagne.

Au 1er mars 2022, début du conflit russo-ukrainien, le cours du blé tendre rendu Rouen a augmenté de 82 % passant de 208 à 379 €/tonne. Depuis, les cours se détendent même si ils restent au 1er décembre 2022 supérieurs de 120 €/tonne à la moyenne quinquennale.

Ce sont les oléagineux qui ont subi les plus fortes hausses sur la campagne 2022 : au mois d’avril, le colza dépassait les 1 000 €/tonne, soit le double de la moyenne quinquennale. Au mois de novembre, le prix a nettement diminué (- 40 %) mais reste au-dessus de la moyenne.
Même constat pour le tournesol dont les cotations ont atteint 862 €/tonne en mars 2022 (près de 65 % de plus que la moyenne quinquennale).

Selon l’enquête trimestrielle FranceAgrimer, au 30 juin 2022, le blé tendre régional est payé 25 % plus cher que l’année précédente, le blé dur 60 % et le tournesol 35 %.
Source : estimations SRISET FranceAgriMer, Agreste infos rapides décembre 2022, estimation du bilan économique des exploitations CerFrance Occitanie.


Viticulture : Un bilan contrasté, très dégradé dans la partie Ouest de la région

Le bilan de la campagne viticole 2022 est très contrasté selon les bassins.
Le bassin Languedoc-Roussillon affiche une production de 12,6 Mhl, ce qui est supérieur de 10% à la moyenne quinquennale. Ce bon résultat est principalement permis par de très bonnes vendanges dans l’Aude et l’Hérault, supérieures de 13 et 17% aux moyennes quinquennales. Ces deux départements ont bénéficié de précipitations bienvenues à la fin de l’été et d’une très bonne reprise des vignes après le gel de l’an dernier. Ils sont aussi caractérisés par un pourcentage élevé de vigne irriguée (respectivement 20 % et 26 % selon le recensement agricole 2020). En revanche dans les Pyrénées-Orientales où la surface irriguée est beaucoup plus limitée (5 %), les effets de la sécheresse sont beaucoup plus marqués (production agricole inférieure de 10 % à la moyenne quinquennale).

Dans le bassin Midi-Pyrénées, la récolte viticole a été particulièrement mauvaise (production totale inférieure d’environ 13% par rapport à la moyenne quinquennale). Les pluies estivales ont été pratiquement inexistantes ; de plus les effets de la sécheresse se sont souvent combinés avec d’autres aléas climatiques défavorables (par exemple dans le Gers avec un épisode de gel très sévère début avril 2022, et des orages de grêle en juin 2022).

Les volumes échangés sur le marché des vins en vrac pendant la campagne 2021-2022 (jusqu’au 1er août 2022) ont été très faibles, en raison d’un très mauvaise récolte 2021. Les prix, bien que plus hauts que lors de la campagne précédente, n’ont pas suffi à compenser ces faibles volumes, et l’excédent brut d’exploitation est estimé en baisse par le CerFrance Occitanie.

Fruits : Une production proche de la normale pour la pomme, l’abricot, la cerise et la pêche

Les cultures légumières et fruitières sont en grande majorité irriguées et elles ont donc été moins impactées par la sécheresse que d’autres filières. Pour la plupart des fruits d’été, la production s’est au contraire redressée en 2022, après une récolte 2021 historiquement basse en raison du gel exceptionnel qui avait touché les vergers cette année-là. Les rendements restent cependant globalement un peu en dessous des moyennes quinquennales.

La production 2022 est proche de la normale pour l’abricot, la pêche, la cerise et la pomme. Pour la prune, au contraire, les vergers de Tarn et Garonne ont à nouveau été touchés par le gel et la production est à nouveau très faible en 2022.

Les fortes chaleurs du début d’été ont toutefois accéléré la maturation des différentes variétés, et parfois désorganisé les marchés avec des périodes d’engorgement.

Sur le plan économique, les prix des productions se sont maintenus à des niveaux plutôt satisfaisants, notamment du fait d’une production très réduite en Espagne conséquence d’épisodes de gel encore très importants au printemps 2022.

Prairies et fourrages : La sécheresse pénalise la production d’été et d’automne

La production d’herbe et de fourrages pour l’alimentation des animaux a subi de plein fouet la sécheresse persistante de l’été et de l’automne 2022. Sur l’année, la perte de production fourragère dépasse 40 % dans de nombreuses régions agricoles d’Occitanie.

Si la pousse de l’herbe est restée correcte jusqu’au mois de mai 2022 (ce qui a permis une première coupe précoce quantitative et qualitative), la situation s’est dégradée dès le mois de juin ; en raison d’un déficit hydrique persistant, la production a été pratiquement inexistante pendant l’été et de nombreux troupeaux ont dû être affouragés précocement dès le mois de juillet avec des descentes d’estives précoces.

Au début de l’automne 2022 le déficit de pousse de l’herbe est le plus important depuis la sécheresse de 2003. Les sols restés longtemps et tardivement secs retardent le reverdissement et la reprise végétative automnale.

A partir du mois de septembre, une légère amélioration se présente sur quelques régions fourragères du Languedoc et du nord de l’Occitanie qui ont bénéficié d’épisodes pluvieux épars et variables. Ces derniers permettent un reverdissement des prairies mais ne compensent pas les pertes de rendements importantes subies durant la période estivale. Sur d’autres secteurs, en particulier sur l’ouest de la région, la pousse de l’herbe reste nulle de l’été à la fin de campagne en l’absence de précipitation. Sur de nombreux secteurs, les secondes coupes sont inexistantes ou insuffisantes.

Animaux : les pénuries de fourrage et le contexte inflationniste impactent quasiment toutes les filières

Sources : Institut de l’Elevage, d’après INSEE et Agreste. https://idele.fr/detail-article/visualisez-lindice-ipampa-sur-idelefr

Bovins viande : effectifs régionaux et abattages en baisse
L’effectif du cheptel en fin d’année et les volumes abattus de la région sont en recul de - 4 % par rapport à 2021. Ils poursuivent ainsi leur dégringolade pour la quatrième année consécutive. La décapitalisation continue.
Avec près de 80 140 tonnes équivalent carcasse (tec), les volumes abattus restent très en dessous de la moyenne 2015-2019 ( - 20 %). L’Occitanie conserve son 6ème rang national. La baisse concerne tous les types d’animaux, à l’exception des génisses dont les abattages se maintiennent. Les cours demeurent extrêmement hauts malgré le repli de la demande, en raison d’une offre d’animaux particulièrement faible, ainsi que de coûts de production toujours élevés, accentués par les difficultés d’affourragement liées à la sécheresse en 2022.
Selon le Panel Kantar Worldpanel, les achats des ménages en viandes fraîches de bœuf et de veau auraient baissé respectivement de 12% et 11% entre 2021 et 2022.
En fin d’année, la cotation vache de type « P » (races laitières) entrée abattoirs standard (SDT) hors SIQO est de 4,6 €/kg en semaine 50, soit + 33 % par rapport à la cotation 2021 SDT et SIQO à la même date.
Dépendants des demandes italiennes et espagnoles, les exports régionaux de broutards sont en baisse de - 1,8 % entre 2021 et 2022, mais ils demeurent au-dessus de la moyenne 2015-2020.

Bovins lait : la baisse des volumes se poursuit…
L’Occitanie est la 9ème région productrice de lait de vache en 2022. 615,9 millions de litres sont livrés à l’industrie par les producteurs de la région, soit une baisse de - 4,5 % par rapport à 2021. Elle était de - 3,9 % entre 2020 et 2021. L’agriculture biologique représente 9 % de ces volumes en 2022 et enregistre une baisse de - 3,7 % par rapport à 2021.
Les effectifs régionaux de vaches laitières diminuent de - 7 % entre 2021 et 2022. Malgré des cours du prix du lait très élevés, les cheptels laitiers sont touchés par la décapitalisation, comme les cheptels allaitants.
Le prix moyen régional 2022 du lait de vache (bio et non bio) payé au producteur est de 422 € / 1 000 l soit + 18 % par rapport à l’année 2021 et + 30 % par rapport à la moyenne 2016-2020. Il se situe cependant 3 % en dessous de la moyenne nationale.

Ovin viande : les abattages sont en légère baisse et les cours continuent leur envolée.
Avec 22,9 milliers de tonnes équivalent carcasse, le volume total d’ovins abattus dans la région en 2022 est en retrait de - 1,3 % entre 2021 et 2022.
L’Occitanie se place ainsi au 1er rang des régions françaises, avec 29 % des volumes nationaux. Les volumes abattus d’agneaux baissent de - 1 % et les volumes d’ovins de réforme affichent quant à eux une hausse de + 4 % sur la même période, signe de décapitalisation des cheptels.
Le cours de l’agneau se maintient toujours à des niveaux records, en raison notamment de l’offre très faible. Le prix de l’agneau couvert R 16/19 kg est de 8,28 €/kg de carcasse en moyenne soit + 8 % par rapport à 2021, mais + 23 % par rapport à la moyenne quinquennale 2018-2020. Ces prix historiquement élevés sont à relativiser au regard des fortes augmentations des coûts de production liés à la pénurie de fourrage suite à la sécheresse et à l’inflation des intrants.

Ovin Lait : volumes en repli après plusieurs années de tendance haussière
Rompant avec la tendance haussière de ces dernières années, la production régionale de lait de brebis est en baisse de - 2 % entre 2021 et 2022, et les effectifs de brebis laitières de - 3 %. Malgré la sécheresse 2022, les éleveurs parviennent pendant l’été à nourrir les animaux, grâce à une première coupe de fourrage correcte et à la bonne qualité du stock de 2021. Cependant, par la suite, les 2ième et 3ième coupes sont catastrophiques sur la période été-automne. Le fourrage très cher à l’achat entraine pour certains élevages une mise à la réforme plus importante des brebis pour limiter les dépenses d’alimentation.
En 2022, l’Occitanie, première région productrice de lait de brebis avec 74 % de la production nationale, a livré un peu plus de 220 millions de litres de lait à l’industrie dont 14 % en agriculture biologique. Ces derniers progressent pour leur part de + 1,4 % par rapport à l’année précédente.
Les fabrications régionales de produits à base de lait de brebis sont en retrait de - 4 % entre 2021 et 2022, - 9 % pour celle du Roquefort.

Caprin lait : une production qui se distingue par une évolution haussière
L’Occitanie est la 3ème région productrice de lait de chèvre en 2022. Sa production n’a cessé de progresser ces dernières années pour atteindre 68,5 millions de litres livrés à l’industrie par les producteurs de la région en 2022, soit + 2.2 % par rapport à 2021. L’agriculture biologique représente 6 % du total livré à l’industrie en 2022. Les volumes de lait de chèvre biologique livrés à l’industrie par les producteurs de la région enregistrent cependant une baisse de - 3.2 % entre 2021 et 2022.
Le prix moyen national 2022 payé au producteur du lait de chèvre (bio et non bio) est de 771 € / 1 000 l soit + 8.6 % par rapport à l’année 2021 et + 16 % par rapport à la moyenne 2016-2020.

Palmipèdes gras : grippe aviaire toujours présente, la baisse des volumes se poursuit à un rythme moins soutenu
En 2022, la filière est à nouveau touchée par l’épizootie de l’Influenza Aviaire. Plus de 600 000 canards gras sont abattus en Occitanie dans le cadre de la lutte contre le virus, essentiellement dans le Gers, le Lot et les Hautes-Pyrénées.
L’impact sur la région est cependant plus modéré que sur les régions du Grand-Ouest. L’évolution 2021/2022 des volumes totaux de canards abattus est de - 13 % pour l’Occitanie ( - 24 % entre 2020 et 2021) contre - 57 % pour Pays de la Loire et - 26 % pour Nouvelle-Aquitaine. La mise en place en fin d’année 2022 d’un vide sanitaire préventif synchronisé sur plusieurs communes de la région, dans le cadre du « plan ADOUR » visant à lutter contre l’épizootie, participe également à cette baisse.
L’Occitanie représente ainsi 44% des volumes nationaux abattus en 2022 contre 34 % en 2021. Au niveau national, la baisse des volumes totaux de canards abattus est de - 34 % entre 2021 et 2022 contre - 16 % entre 2020 et 2021.
La production régionale de canard gras estimée à 29,2 milliers de tonnes équivalent carcasse (tec) en 2021 afficherait au final une baisse de - 17 % en 2022. Outre l’augmentation des coûts de production liés à la conjoncture, les élevages ont également dû faire face à une pénurie de canetons car de nombreux couvoirs et élevages de reproducteurs se concentrent dans les zones plus durement touchées, comme en Pays de la Loire.

Sources : Institut de l’élevage - Agreste – BDNI –- Panel Kantar Worldpanel - France Agrimer - Enquêtes auprès des abattoirs – Enquête mensuelle laitière – Estimation Sriset

Pour en savoir plus
Bilan 2022 Grandes cultures : Entre sécheresse précoce et marchés déstabilisés par le conflit en Ukraine…

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Bilans des campagnes 2022 pour le concombre et l’artichaut calico du Roussillon

Conjoncture lait de décembre 2022 (avec les livraisons de lait pour 2022)

Le bilan de la campagne 2021/2022 pour le marché des vins en vrac

Les bilans de campagne nationaux du RNM

Le bilan national de conjoncture 2022

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