Historique conjoncture
Mise à jour au 23 décembre 2020
Bovins : prix et volumes d’abattage toujours en baisse, export en retrait
Depuis le début de l’année les abattages de bovin sont en retrait, la crise sanitaire Covid 19 qui a engendré une réorganisation de l’écoulement des animaux et de l’approvisionnement de la filière a accentué le phénomène. La consommation de viande a chuté de 3 % par rapport à 2019.
Les marchés restent déprimés, les cours moyens des vaches de type « O » ont une moyenne à 3,17 €/kg depuis le début de l’année. Ceux des veaux de boucherie non élevé au pis (classe U) sont à 7,18 €/kg, meilleurs qu’en 2019 jusqu’à la mi-septembre, la tendance s’inverse sur le dernier trimestre.
Après un début d’année dynamique, puis une baisse en avril et août, les exports de broutard repartent à la hausse en septembre et octobre. Les volumes exportés sont en baisse de - 1,12 % de janvier à octobre entre 2019 et 2020.
La baisse de la consommation de viande qui touche également l’Italie et l’Espagne a freiné les exportations vers ces pays et la crise sanitaire a fortement perturbé les échanges cette année (annulation de commandes, forte de pressions sur les prix, fermetures des frontières, exigences des importateurs renforcées sur l’état sanitaire des animaux…).
Mise à jour au 1er juillet 2020
Bovins : prix et volumes d’abattage toujours en baisse, export en retrait depuis avril
Depuis le début de l’année les abattages de bovins sont en retrait. La crise sanitaire Covid 19 qui a engendré une réorganisation de l’écoulement des animaux et de l’approvisionnement de la filière a accentué le phénomène. La consommation nationale de viande a chuté de 6% par rapport à 2019.
Les marchés restent déprimés, la cotation de la vache de réforme de type « O » pour le bassin Grand Sud a une moyenne à 3,15 €/kg depuis le début de l’année. Celle des veaux de boucherie non élevés au pis (classe U) est à 7,26 €/kg ; bien qu’en général meilleure qu’en 2019, cette cotation reste en dessous de la moyenne 2014-2018.
Après un début d’année dynamique, les exports de broutards ont chuté de 15 % en avril et mai. La baisse de la consommation de viande qui touche également l’Italie a freiné les exportations vers ce pays. Les exportations vers l’Espagne ont été ralenties par la fermeture des frontières durant la période de crise.
Mise à jour au 1er avril 2020
Bovins : prix et volumes d’abattage en baisse
Depuis le début de l’année les abattages de bovin sont en retrait, la crise sanitaire Covid 19 qui engendre une réorganisation de l’écoulement des animaux et de l’approvisionnement de la filière ne va pas améliorer la situation.
Les marchés restent déprimés, les cours moyens des vaches de type « O » ont une moyenne à 3,15 €/kg depuis le début de l’année. Celle des veaux de boucherie non élevé au pis (classe U) est à 7,4 €/kg, meilleure qu’en 2019 sauf fin mars, elle reste en dessous de la moyenne 2014-2018.
Les exports de broutard vers l’Italie se maintiennent.
Conjoncture mensuelle au 1er octobre 2019
Bovins de boucherie : abattages de vaches en retrait
Dans un contexte de baisse des effectifs dans les exploitations, les abattages régionaux de vaches sont en recul pour le huitième mois consécutif. En août 2019, il atteint 12,8 % en tête et en poids par rapport à août 2018. Avec 84 milliers de têtes abattues, en cumul, depuis le début de l’année, l’effectif baisse de 8,9 %, soit 6 milliers de têtes en moins par rapport à la même période 2018. Les sorties de génisses sont également en retrait de 4 % en têtes et 5,2 % en poids sur la période janvier-août 2019.
Les marchés sont déprimés et le repli des cours * moyens des vaches de type « O » se renforce sur un an, pour le bassin Grand Sud comme au niveau national. À 3,30 €/kg carcasse en moyenne en septembre, il perd 2,2 % par rapport à septembre 2018.
Conjoncture mensuelle au 1er septembre 2019
Bovins de boucherie : demande faible
Les épisodes de canicule perturbent le transport des animaux vivants et les habitudes alimentaires. Les achats des ménages sont orientés à la baisse, pour la viande de bœuf, selon le panel Kantar Worldpanel pour FranceAgriMer en juin et juillet.
Les marchés sont moroses et les prix en baisse dans quasiment toutes les catégories en août. La cotation * moyenne pour les vaches de réforme de type mixte « O » pour le bassin Sud perd 1% en un mois et 2 % par rapport à août 2018.
La situation s’améliore sensiblement pour les veaux de boucherie. Malgré une offre régionale toujours aussi abondante, près de 10 000 veaux abattus dans les abattoirs d’Occitanie en juillet soit + 2 % par rapport à juillet 2018, les cours continuent de se redresser pour le bassin Grand Sud. À 6,87 €/ kg carcasse le cours moyen du veau non élevé au pis se rapproche de celui d’août 2018.
Broutards : Offre et demande équilibrée
Après la baisse marquée enregistrée en janvier, les exportations régionales de broutards sont reparties à la hausse durant le deuxième trimestre. La demande soutenue des acheteurs italiens, espagnols et algériens dynamise les marchés régionaux du broutard. En Occitanie, ce sont près de 96 000 animaux qui sont sortis des élevages sur la période janvier-juin, soit un niveau proche de 2018 sur la même période.
Le marché des bovins maigres est traditionnellement calme durant la période estivale. Mais les épisodes caniculaires de cet été perturbent la demande et les mesures de restrictions affectent le transport d’animaux vivants. Toutefois la demande régulière vers l’Italie permet le maintien des cours.
Conjoncture mensuelle au 1er août 2019
Bovins de boucherie : marchés déséquilibrés
En gros bovins de boucherie, le marché intérieur est déséquilibré : l’épisode caniculaire perturbe les marchés et freine la consommation de viande. Le manque d’offre ne suffit pas pour soutenir la hausse traditionnelle des cours observée pour les vaches de réformes à cette période de l’année. Les cotations * des vaches de réforme mixte « O » pour le bassin Sud sont en retrait de 2,5 % en moyenne pour le mois de juillet par rapport à juillet 2018.
Les veaux de boucherie sont pénalisés depuis le début de l’année par une offre relativement importante (en France et en Europe) mais surtout une faible demande. Toutefois, les cotations * en zone sud des veaux non élevés au pis rosé clair classés U se sont stabilisées début juillet, avant de se redresser en fin de mois. À 6,67 €/ kg carcasse, le cours moyen du veau non élevé au pis reste en retrait de 4 % par rapport à juillet 2018.
Conjoncture mensuelle au 1er juillet 2019
Bovins de boucherie : marché du veau de boucherie déséquilibré
Les cours des bovins finis se maintiennent à l’exception de ceux des veaux de boucherie qui continuent à chuter. Le peu d’offre est suffisant pour alimenter le marché. Les industriels ont peu de besoins en cette période, d’autant que les stocks dans les chambres froides sont importants.
Pour le veau de boucherie, la demande en berne absorbe difficilement l’offre disponible ce qui conduit à une forte dégradation des cours depuis janvier 2019, à l’exception du veau élevé au pis dont le cours se maintient. En juin, les cours des veaux de boucherie, continuent de plonger. À 6,58 €/kg carcasse, le cours * moyen du veau non élevé au pis pour le bassin Grand Sud perd 0,30 €/kg carcasse par rapport au mois dernier et près d’un euro depuis janvier 2019.
Broutards : des exportations en hausse
Après un léger retrait enregistré au premier trimestre 2019, les exportations régionales de bovins maigres sont en hausse en avril. Sur l’année les volumes exportés retrouvent un niveau proche de 2018, du fait du dynamisme de la demande italienne et des pays tiers.
En l’absence d’une offre suffisante, et d’une demande régulière vers l’Italie le marché du broutard reste ferme. Les cotations de la majorité des catégories sont remarquablement stables, proches de leur moyenne triennale, pour le bassin Grand Sud. Seules, les cotations du mâle limousin U de 6-12 mois se réajustent à la baisse, fin juin, après une légère hausse enregistré fin mars.
Conjoncture mensuelle au 1er juin 2019
Bovins de boucherie : marché calme
Le marché est stable en gros bovins de boucherie. Après les niveaux d’abattages soutenus de 2018, les abattages totaux de bovins sont en repli au niveau régional comme national, pour les quatre premiers mois 2019. Sur un an les abattages de vaches laitière se replient de 9 %, et de 1 % pour les vaches allaitantes. Dans le contexte de demande peu soutenue, la réduction de l’offre maintient les cours à leur niveau de 2018 pour les vaches de réforme. À 3,34 €/kg carcasse en mai 2019, le cours * moyen des vaches mixtes de type « O » pour le bassin Grand Sud est au même niveau qu’en mai 2018. Par contre, celui de la vache allaitante de type « R » progresse et dépasse de 6 % le niveau moyen de mai 2018.
Les cours des veaux de boucherie s’écroulent précocement par rapport aux deux années précédentes. Ils sont inférieurs de 6 % à ceux de mai 2018 pour le veau classé « U » non élevé au pis du bassin Grand Sud et cote 6,87 €/kg carcasse en mai 2019. Le marché est engorgé et connaît une forte récession.
Conjoncture mensuelle au 1er mai 2019
Bovins de boucherie : Raffermissement des cours
Le marché est plutôt stable en gros bovins de boucherie dans un contexte de repli de la production. Face au repli de l’offre, les cours se maintiennent pour toutes les catégories dans la moyenne. En avril 2019, le cours * moyen des vaches mixtes de type « O » pour le bassin Grand Sud suit sa progression saisonnière : À 3,33 €/kg carcasse, il est au même niveau qu’en mars 2018. Par contre, le cours de la vache de type « R » progresse et dépasse de 5 % le niveau moyen de mars 2018.
Les faibles disponibilités actuelles dans les élevages pour l’abattage devraient se poursuivre dans les semaines qui viennent du fait d’une baisse des effectifs du cheptel et d’un niveau élevé des abattages en 2018, notamment en allaitant.
En ce qui concerne la production du veau de boucherie, malgré un recul de la production sur le début de l’année 2019, les prix continuent de se dégrader, en liaison avec une demande en berne. Seul le veau label résiste, avec une cotation supérieure à la moyenne.
conjoncture mensuelle au 1er avril 2019
Bovins de boucherie : Raffermissement des cours
La baisse des disponibilités en bovins de boucherie se poursuit et permet un raffermissement des cours.
En février 2019, les abattages de vaches laitières sont en repli au niveau régional comme au niveau, national de 5 % sur un an. Les abattages de vaches allaitantes reculent plus nettement, soit de 6,5 %.
Face au repli de l’offre, le cours des vaches progressent légèrement. À 3,29 €/kg carcasse, le cours * moyen de la vache mixte « O » entame sa hausse saisonnière. Il gagne 5 centimes par rapport au mois précédent et rattrape ainsi le niveau de 2018. Le cours de la vache laitière suit la hausse saisonnière, avec des prix en dessous de la moyenne 2014-2018.
Broutards : marché fluide
Début 2019, la production de bovins maigres s’oriente à la baisse en Occitanie : 16 000 broutards sont sortis des élevages de la région en janvier, soit 10,8 % de moins qu’en janvier 2018. La baisse du cheptel de vaches nourrices en 2018 a impliqué une baisse des naissances de veaux : estimé à 511 000 vaches fin 2018 (chiffre provisoire), le cheptel régional est en retrait de 1,5 % par rapport à 2017. Il se réduit pour la deuxième année consécutive. Par ailleurs des ventes précoces à l’automne dernier, à cause de la sécheresse, ont également joué sur le stock de bovins disponibles début 2019 pour l’exportation.
La réduction des volumes disponibles permet de maintenir les cours. Le cours du broutard limousin suit la hausse saisonnière en mars, et se situe au niveau de la moyenne triennale 2016-2018. Il gagne 9 centimes par rapport au mois de janvier et atteint 2,85 €/kg vif fin mars
conjoncture mensuelle au 1er mars 2019
Les cours se replient
Les mois se suivent et se ressemblent sur le marché des gros bovins finis. Le marché reste difficile : le repli de l’offre depuis le début de l’année favorise l’écoulement des stocks et le maintien d’un équilibre fragile entre l’offre et une demande faible. Dans ce contexte les cours se négocient en légère baisse par rapport au mois précédent.
Par contre la situation se dégrade nettement sur le marché du veau de boucherie. Les cours * des veaux de boucherie baissent précocement cette année, particulièrement pour le veau d’entrée de gamme et moyenne gamme. Le cours du veau non élevé au pis s’établit à 7,31 €/kg carcasse (moyenne des 2 premiers mois 2019), en baisse de 22 centimes par rapport à la même période de 2018. Seul le cours de veau élevé au pis, correspondant au veau label, se maintient de puis le début de l’année.
Conjoncture mensuelle au 1er février 2019
Bovins de boucherie : maintien des cours
En décembre 2018, les abattages de gros bovins sont en net repli au niveau régional comme national, principalement du à une baisse du nombre de vaches abattues. Sur un an, les abattages régionaux de vaches reculent de 2,8 % en têtes et 2,2 % en poids, soit 4 000 vaches en moins abattues par rapport à 2017.
Les apports modérés permettent d’éviter un décrochage du marché sur la fin de l’année. Le cours * moyen de la vache de réforme mixte de type « O » pour le bassin Grand Sud s’affiche à 3,17 €/ kg carcasse en décembre 2018 et 3,24 €/ kg carcasse en janvier, légèrement supérieur à 2017 pour ce même mois.
Avec 9 600 veaux produits en décembre 2018 en Occitanie, les abattages sont stables par rapport à décembre 2017. Face à une demande limitée, et à des retards d’enlèvement des veaux, les abattages se font à un rythme ralenti. En cumul annuel, les sorties régionales de veaux ont reculé de 4,4 % (2,1 % en France). Dans ce contexte, les cours suivent la hausse saisonnière pour toutes les catégories. En décembre, le cours moyen du veau non élevé au pis, pour le bassin Grand Sud, pointe à 7,33 €/ kg carcasse en léger retrait par rapport à décembre 2017.
Broutards : demande soutenue
Avec plus de 13 000 animaux exportés depuis les exploitations d’Occitanie en décembre, les ventes régionales retrouvent les niveaux de décembre 2017. Sur l’ensemble de l’année 2018, les exportations totales de broutards sont en retrait de 1,6 % par rapport à 2017, soit 3 000 animaux en moins. Ces replis sont la conséquence de la baisse des demandes italienne et espagnole, et de l’interruption des ventes vers l’Algérie durant plusieurs mois, au deuxième semestre. Toutefois, la demande régulière vers l’Italie ainsi que la réouverture du marché algérien soutiennent les cours des bovins maigres sur l’ensemble de l’année 2018.
Conjoncture mensuelle au 1er janvier 2019
Bovins de boucherie : marché qui s’équilibre
En novembre les abattages des vaches de réformes laitières se replient de 3 % et les allaitantes de 2 % par rapport au mois précédent et au même mois 2017 au niveau national comme régional. Malgré ce retrait, en cumul sur les 11 premiers de l’année les abattages régionaux progressent de 5 % par rapport à la même période 2017 contre 3 % au niveau national. En fin d’année, le marché semble trouver l’équilibre. Les prix se stabilisent. Le cours moyen de la vache de réforme mixte de type « O » pour le bassin grand Sud s’affiche à 3,17 €/kg carcasse en décembre 2018 au même niveau qu’en décembre 2017 et légèrement supérieur à la moyenne 2013-2017 pour ce même mois.
Conjoncture mensuelle au 1er décembre 2018
Bovins de boucherie : marché encombré
En octobre 2018, près de 14 000 vaches et 4 000 génisses sont sorties des élevages d’Occitanie pour abattages. Pour la première fois depuis le début de l’année le total des abattages de gros bovins est en hausse de 7,8 % en têtes et en poids. Cette évolution est la conséquence directe de la sécheresse estivale et des problèmes d’affouragement qui poussent de nombreux éleveurs à réformer rapidement dans leur troupeau de vaches laitières. Le marché est encombré et l’abondance d’offre en vaches de réforme pèse sur les cours au niveau national comme régional. À 3,13 €/kg carcasse, le cours * moyen de la vache mixte de type « O » pour le basin Grand Sud est en retrait de 2 % en novembre 2018 par rapport à novembre 2017. A ce niveau, il est désormais inférieur à la moyenne 2013-2017.
Le marché pourrait continuer de s’engorger avec toujours plus de vaches laitières auxquelles viendraient s’ajouter des vaches de réforme des élevages allaitants dans l‘obligation de faire de même.
Conjoncture mensuelle au 1er novembre 2018
Bovins de boucherie : marché sous tension
Le marché est sous tension en gros bovins de boucherie. La sécheresse de cet été qui s’est prolongée jusqu’en septembre et la nécessité d’affouragement au pré ont pu inciter des éleveurs à réformer rapidement. Les abattages de vaches laitières sont en hausse depuis août au niveau régional comme national. Le marché est à l’équilibre pour les races allaitantes avec un maintien des cours par contre la cotation décroche pour les réformes laitières et les vaches mixtes de type « O ».
En octobre, le cours * moyen des vaches mixtes de type « O » pour le bassin Grand Sud, affiche 3,25 €/kg carcasse en retrait de 13 centimes d’euros par rapport au moins précédent. Il passe en dessous de la moyenne 2013-2017 (3,27 €/kg carcasse).
Les abattages de vaches laitières pourraient continuer de croître fortement en fin d’année et peser sur le marché de la viande bovine.
Broutards : exportations en retrait
En septembre, les exportations de broutards sont en retrait pour le 3ème mois consécutif, en Occitanie comme au niveau national. Avec 15 500 animaux exportés des élevages d’Occitanie, c’est 1 500 animaux de moins qu’un an auparavant soit - 9 %. En cumul annuel sur les 8 premiers mois de l’année, les volumes régionaux exportés baissent de 2,5 % contre 1,1 % au niveau national. Cette baisse est liée à la baisse des naissances, fin 2017, et à l’évolution des débouchés. Les ventes reculent vers l’Italie et l’Espagne par contre elles progressent depuis le début de l’année vers les pays tiers. Cette dynamique meilleure vers l’Algérie, la Tunisie et le Liban permet de maintenir les prix à un bon niveau. Toutefois les mâles et les femelles de second choix ainsi que les animaux non vaccinés (FCO) sont très pénalisés.
Conjoncture mensuelle au 1er octobre 2018
Bovins de boucherie : maintien des cours des vaches de réforme
Les sorties des réformes décelèrent un peu durant l’été mais restent soutenues depuis le début de l’année. Avec les épisodes de canicule, la baisse d’activité, observée habituellement en août, est ressentie cette année en juillet. Les abattages de vaches sont en repli de 1 % entre juin et juillet et 1,5 % en août. Cette réduction de l’offre permet de maintenir les cours dans un marché encombré par les vaches de réformes allaitantes. En septembre, à 3,34 €/kg carcasse, le cours * moyen des vaches mixtes type "O" pour le bassin Grand Sud au même niveau que celui des mois d’août et de juillet 2018. Il retrouve, pour cette période, les niveaux de 2017 et de la moyenne 2013-2017.
Broutards : repli des exportations
Les exportations de broutards se replient nettement en août pour la région Occitanie, en lien avec la baisse des naissances observée en 2017. Avec 11 000 animaux exportés des élevages d’Occitanie, c’ est
2 500 animaux de moins qu’un an auparavant soit 18 %. Sur les 7 premiers mois de l’année, les volumes régionaux exportés baissent de 1,8 % contre 3,5 % au niveau national. Les demandes se sont ralenties vers l’Italie et l’Espagne mais le dynamisme de la demande algérienne permet de maintenir le bon écoulement des animaux et limiter la baisse des prix.
Conjoncture mensuelle au 1er septembre 2018
Bovins de boucherie : cours du veau de boucherie se raffermissent
Le marché des gros bovins de boucherie est encombrée depuis le début de l’année par l’abondance des vaches allaitantes. Bien que la demande soit faible en période estivale, les cours parviennent à se maintenir. Ils sont reconduits en juillet et en légère baisse saisonnière en août.
La production de veaux de boucherie est en net repli sur un an en liaison avec la décapitalisation du cheptel allaitant et la baisse des naissances. Sur les 7 premiers mois de 2018, les abattages ont reculé de 2 % au niveau régional comme national. La modestie de l’offre redonne du souffle sur le marché du veau de boucherie en août. À 7,03 €/ kg carcasse, la cotation * du veau non élevé au pis, rosé clair classe « U » retrouve les niveaux de septembre 2017 et se rapproche de la moyenne quinquennale (2012-2017).
*. au stade « entrée abattoir »