Conjoncture bovins - juin 2024

BOVINS : des exports de broutards en hausse, un repli des volumes abattus et une hausse des prix qui se poursuivent

En 2023, l’Occitanie se situait au 8ème rang des régions avec 293 milliers de bovins abattus, soit 7% des effectifs nationaux, affichant une baisse de -5% par rapport à 2022, pour la deuxième année consécutive.
Sur les 4 premiers mois de l’année entre 2023 et 2024, la région enregistre un léger retrait de -2% des volumes abattus de bovins. L’évolution régionale est de -7% pour les vaches, de -3% pour les génisses et de +1% pour les veaux. En lien avec la diminution des abattages qui tend le marché, et après un repli important dans le courant du troisième trimestre 2023, le cours de la vache de réforme continue toujours de progresser depuis la fin de l’année sans toutefois revenir aux niveaux records du premier semestre 2023. La cotation vache de type « O » Grand Sud entrée abattoirs standard (SDT) hors SIQO atteint 4,25 €/kg en semaine 25, soit -7% par rapport à 2023, contre -15% en début d’année. La cotation des veaux de boucherie non élevés au pis (classe U) Grand Sud est de 8,15 €/kg en semaine 25, elle dépasse le niveau déjà élevé de l’an dernier à la même période.
En avril, les exportations régionales de broutards marquent une hausse de +18% par rapport à 2023, et de +2% sur les 4 premiers mois de l’année.
Conséquence de l’apparition de la maladie hémorragique épizootique (MHE) qui a touché l’Occitanie en septembre 2023 et de la poursuite de la décapitalisation, les exportations étaient en baisse de -9% entre 2022 et 2023 mais en hausse de +1,7% sur les 4 premiers mois de l’année entre 2023 et 2024.
Les marchés perturbés par l’apparition de la MHE se sont réorganisés notamment vers l’Italie et l’Espagne. En France, à la date du 14 juin 2024, 4 319 foyers de la maladie ont été recensés dont un peu moins de la moitié en Occitanie. Après une période d’accalmie qui semblerait liées aux conditions météorologiques favorables, des nouveaux cas sont recensés début juin dans la région.
Selon le Kantar Wordlpanel, la baisse de la consommation de viandes de bœuf des ménages français se poursuit mais ralentit. De -12% entre 2022 et 2021, elle est de -3% entre 2022 et 2023. Sur les 4 premiers mois de l’année 2024, la tendance reste la même mais moins marquée avec un repli de -1,3% des achats de viandes de boucherie de bœuf.


Partager la page