Suivi mensuel du marché des vins en vrac - 1er février 2024
Avec plus d’un million d’hectolitre échangés en vrac sur les segments des vins IGP, Indication Géographique Protégée et des vins SIG, Sans Indication Géographique, janvier 2024 fait partie des mois où le marché est le plus actif. En moyenne sur cinq ans 18% des volumes d’une campagne sont échangés en janvier. À ce stade de la campagne, il existe toujours un important déficit dans les volumes de transactions en vrac par rapport à la campagne précédente qui était déjà très petite : -4% en vin SIG, -23% en IGP (-20% sur ces 2 segments), et -13,27% sur les vins des principales AOC, Appellation d’Origine Contrôlée de l’Occitanie. Sur les deux segments IGP, SIG par rapport à la moyenne de 2018-2022, le déficit s’aggrave : -28 % (-33% en IGP et +4% en SIG).
Avec plus d’un million d’hectolitre échangés en vrac sur les segments des vins IGP, Indication Géographique Protégée et des vins SIG, Sans Indication Géographique, janvier 2024 fait partie des mois où le marché est le plus actif. En moyenne sur cinq ans 18% des volumes d’une campagne sont échangés en janvier.
À ce stade de la campagne, il existe toujours un important déficit dans les volumes de transactions en vrac par rapport à la campagne précédente qui était déjà très petite : -4% en vin SIG, -23% en IGP (-20% sur ces 2 segments), et -13,27% sur les vins des principales AOC, Appellation d’Origine Contrôlée de l’Occitanie. Sur les deux segments IGP, SIG par rapport à la moyenne de 2018-2022, le déficit s’aggrave : -28 % (-33% en IGP et +4% en SIG).
Sur les segments SIG et IGP, le retard est beaucoup plus important pour les vins rouges, -42% vs campagne N-1, -56% vs moyenne 2018-2022. que sur les rosés, -4% vs campagne N-1, -22% vs moyenne 2018-2022. Après l’engouement important sur les vins blancs lors de la campagne précédente, le niveau des transactions régresse de -23% vs campagne N-1 et seulement de -11% vs moyenne 2018-2022. Ce recul sur les vins blancs est inquiétant. Il peut s’expliquer par des achats excédentaires au cours de la campagne précédente. Cette couleur n’est pas réputée pour être affectée par les baisses de consommation ; en revanche les vignobles producteurs de vins blancs ont eu une récolte 2023 probablement supérieure à celle de 2022 (par exemple les Charentes). L’évolution de ce recul sur les vins blancs de la région Occitanie est à suivre attentivement au cours des prochains mois.
Concernant les prix, comme signalé déjà le mois précédent, ils résistent assez bien en IGP, et sont plutôt en baisse sur les vins SIG.
Le prix des vins rouges IGP conventionnels (prix moyen de 91,1 €/hl) baisse en moyenne de -1,4% vs campagne N-1 mais progresse de 1,5% vs moyenne campagnes 2018-2022. Le prix des vins rosés IGP conventionnels (prix moyen de 84,1 €/hl) baisse de -2,7% vs campagne N-1 et -3,8% vs moyenne 2018-2022. Le prix des vins blancs IGP conventionnels (prix moyen de 108,3 €/hl) baisse de -2,2% vs campagne N-1 mais progresse de 4,5% vs moyenne 2018-2022.
Le prix des vins rouges SIG conventionnels (prix moyen de 68,8 €/hl) baisse de -11,7% vs campagne N-1 et de -9,6 vs moyenne 2018-2022. Celui des vins rosés SIG conventionnels (prix moyen de 75,03 €/hl) baisse de -12,5% vs campagne N-1 et -8,7% vs moyenne 2018-2022. Celui des blancs SIG conventionnels baisse de 9,4% vs campagne N-1 et progresse de 3,1% vs moyenne 2018-2022.
Le volume des transactions vrac des vins BIO avec IGP ou SIG progresse de 14 % vs campagne N-1 mais recule de -11% par rapport à la moyenne 2018-2022. Le prix régresse en moyenne de -11% vs campagne N-1 et de -16% vs moyenne 2018-2022.
Le différentiel avec le conventionnel reste fort. En moyenne le prix du BIO est 1,5 fois plus élevé (prix moyen vins BIO toutes couleurs IGP et SIG à 140,5€/hl vs 91,6€/hl pour les conventionnels). Néanmoins ce différentiel s’est réduit depuis 2018. En moyenne au cours des années 2018-2022, les vins BIO étaient 1,8 fois plus élevés que les conventionnels.
Comme le mois précédent, les transactions de vins SIG BIO rosé progressent fortement en volume (10000 hl contre 4000 hl en moyenne sur les années 2018-2022). Cette progression ne compense pas tout à fait le déficit global. Sur les deux segments SIG et IGP rosé le volume de transaction est de 42185 hl alors que la moyenne 2018-2022 est 42 465 hl.
Sur le segment des vins AOC vendus en vrac, les prix semblent stables ou en très légère hausse de 1% sur les principales appellations. Cette légère hausse ne compense ni la baisse des volumes, ni les taux d’inflation.
Les livraisons de la troisième vague pour la distillation de crise sont en cours d’achèvement. Les volumes résiduels qui n’ont pas pu être livrés se retrouvent sur le marché et vont peser.
Outre les prix mentionnés dans les tableaux ou graphiques ci-dessous, pour des vins conventionnels, les prix moyens ci-après ont été obtenus :
- SIG rouge sans mention de cépage : 62,1 €/hl
- SIG rosé sans mention de cépage : 75,6 €/hl
- SIG blanc sans mention de cépage : 84,5 €/hl
- IGP rouge sans mention de cépage : 81,4 €/hl
- IGP rosé sans mention de cépage : 78,8 €/hl
- IGP blanc sans mention de cépage : 96,0 €/hl
- Merlot N SIG rouge et rosé : 62,1 €/hl
- Merlot N IGP rouge et rosé : 86,4 €/hl
- Cabernet Sauvignon SIG rouge et rosé : 65,9 €/hl
- Cabernet Sauvignon IGP rouge et rosé : 92,1 €/hl
- Syrah N SIG rouge et rosé : 82,4 €/hl
- Syrah N IGP rouge et rosé : 88,0 €/hl
- Grenache N SIG rouge et rosé : 69,9 €/hl
- Grenache N IGP rouge et rosé : 87,8 €/hl
- Cinsaut N SIG rouge et rosé : 65,5 €/hl
- Cinsaut N IGP rouge et rosé : 85,1 €/hl
- Chardonnay B SIG : 104,7 €/hl
- Chardonnay B IGP : 113,5 €/hl
- Sauvignon B SIG : 97,6 €/hl
- Sauvignon B IGP : 105,4 €/hl
Si vous souhaitez voir tous les tableaux et graphiques associés à l’article, veuillez télécharger le pdf
Source : FranceAgriMer
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