@gro-echos de décembre 2017 : La consommation et la transformation de fromages de brebis évoluent
La consommation de fromages de brebis progresse
Les achats des ménages en fromage de brebis progresse. Selon une enquête réalisé par Kantar Wodpanel en 2016, 88% des achats des ménages en fromages de brebis sont des fromages du Sud-ouest. En 2016 et 2017, la consommation globale de fromage de brebis progresserait portée essentiellement par les pâtes fraîches et les pâtes pressées non cuites (PPNC). Pour FranceAgrimer d’après Kantarwoldpanel, sur les 9 premiers mois 2017 la consommation de fromages de brebis progresserait de 7,7%, dont 14% pour les PPNC, 8% pour fetas et assimilés. La consommation de Roquefort resterait stable. En ce qui concerne le type d’achat des fromages de brebis, les fromages coupe représentent 31% des fromages de brebis : les pâtes molles et les tomes sont en croissance alors que les Roquefort à la coupe restent globalement stables.
Une transformation de fromages de brebis qui évolue
La production de fromage de brebis produite par les établissements du bassin laitier évolue. Cette évolution est étroitement liée à la situation sur le rayon de Roquefort et à l’évolution de la demande. Les fromages frais et fromages non AOP ont le vent en poupe alors que la part de lait de brebis transformé en fromage de Roquefort diminue régulièrement depuis 2008. Les fabrications d’ultra frais poursuivent leur augmentation : +16% en cumul de janvier à août 2017.
Pour ce qui concerne les fromages AOP, les fabrications de Roquefort et d’Ossau Iraty sur la campagne 2016-2017 présentent des évolutions opposées : en baisse de 12% pour le Roquefort, en hausse de 4% pour le fromage Ossau Iraty.
Les exportations de fromages de Roquefort en retrait
Les exportations de Roquefort sont en très légère baisse de 0,4 % sur la période janvier à juillet 2017, malgré des diminutions marquées vers l’Allemagne (-11,4% ) ainsi que sur l’Italie (- 17,4%). Les exportations sur le Royaume Uni sont stables et celles vers l’Espagne augmenterait de 6,3% soit 34T. Les volumes exportés sont étroitement liés à la conjoncture de la filière dans les pays destinataires : Cheptel et collecte sont en baisse en Espagne alors qu’il y a une légère reprise en Italie.