Le plan de transfert régional

Le plan de transfert régional 2022-2026 a été rédigé en partenariat avec l’ensemble des parties prenantes d’Occitanie, dans l’optique de massifier les changements de pratiques agricoles visant la réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques (PPP).

Ce plan de transfert régional, élaboré de manière concertée, précise la stratégie mise en place par l’ensemble des partenaires afin d’améliorer le transfert auprès des agriculteurs, des conseillers, des techniciens et autres cibles en contact avec les agriculteurs et futurs agriculteurs, des pratiques et systèmes économes en produits phytopharmaceutiques.

Cette stratégie vient en appui des actions déjà menées dans le cadre de la feuille de route régionale Ecophyto et des missions de coordination de la capitalisation des GIEE et groupes 30 000, dispositifs animés par la DRAAF et la Chambre régionale d’agriculture Occitanie (CRAO).

Le contexte occitan : une forte dynamique des collectifs agroécologiques

Le réseau des collectifs d’agriculteurs en transition agroécologique en Occitanie est dense et dynamique. Les principales filières de la région (grandes cultures, viticulture, arboriculture, polyculture-élevage et maraîchage) y sont représentées. En 2022, lors de l’écriture du plan, près de 1200 exploitations étaient engagées dans les dispositifs fermes DEPHY, groupes 30 000 et GIEE portant une thématique “réduction des produits phytopharmaceutiques”. Cette dynamique souligne tant le besoin de transfert que les ressources mobilisables.

Un transfert auprès de qui ?

Le plan de transfert vise plusieurs cibles :

  • les intervenants déjà impliqués dans les objectifs du plan Ecophyto,
  • les conseillers à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques (PPP),
  • les conseillers / technico-commerciaux des distributeurs de PPP certifiés chargés de faire la promotion des pratiques alternatives notamment au travers du dispositif des CEPP(certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques),
  • les animateurs de collectifs d’agriculteurs impliqués dans la réduction des PPP,
  • les enseignants et formateurs ainsi que les apprenants de la formation initiale ou continue, en lien avec la politique « enseigner à produire autrement »

Partager la page