Lutter contre le gaspillage alimentaire, c’est l’affaire de tous !

Le gaspillage alimentaire, qu’est-ce que c’est ?

Le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, signé en 2013 par l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire, définit le gaspillage alimentaire comme « de la nourriture destinée à la consommation humaine qui, à un endroit de la chaîne alimentaire, est jetée, perdue, dégradée » .

D’importants enjeux sociaux, environnementaux et économiques se cachent derrière la nécessité de lutter contre le gaspillage alimentaire.
Il s’agit là d’un défi majeur qui permet à la fois de faire gagner du pouvoir d’achat aux consommateurs, d’économiser des ressources et de protéger l’environnement, de limiter les pertes quand certains sont dans le besoin. La réduction du gaspillage alimentaire est ainsi un axe primordial pour renforcer la durabilité de nos systèmes alimentaires.

Du gaspillage à tous les étages

Parue en mai 2016 l’étude de l’ADEME « pertes et gaspillage alimentaires » montre qu’en France, tous produits alimentaires et tous secteurs confondus, les pertes et gaspillages représentent 18 % de la production totale soit 10 millions de tonnes annuelles de nourriture perdues de la production à la consommation.
Le taux de pertes et gaspillages le plus important se retrouve au stade de la consommation, et plus particulièrement en restauration commerciale et collective mais le gaspillage au stade de la production est lui aussi important.

D’un produit à l’autre les pertes et gaspillages alimentaires sont très variables (de 9 % pour les œufs à 57 % pour les salades) et ont lieu à des étapes différentes : par exemple les produits animaux, rapidement périssables, vont davantage être gaspillés au niveau de la consommation tandis que les fruits et légumes sont davantage perdus et gaspillés au niveau de la production, en raison des difficultés d’adaptation des marchés aux aléas de production. Les différents secteurs de la chaîne alimentaire influent les uns sur les autres pour la génération de pertes et gaspillages.

Des solutions !

Depuis la prise de conscience publique de l’ampleur et des enjeux du gaspillage alimentaire il y a quelques années, les actions visant à lutter contre le gaspillage alimentaire se multiplient. Près de 300 initiatives ont été recensées en 2016 en Occitanie, portées par une grande diversité d’acteurs motivés par des objectifs variés, individuelles ou collectives et s’insérant dans différents cadres et contextes : démarches RSE d’entreprises, démarches territoriales de type territoires zéro gaspillage zéro déchet, plans locaux de prévention des déchets, ou encore projets alimentaires de territoires.

Dans la vallée de la Têt (66), des arboriculteurs se regroupent pour transformer leurs fruits refusés par la distribution en jus et compotes.

La DRAAF et l’ADEME Occitanie accompagnent les acteurs régionaux - collectivités, associations, agriculteurs et entreprises - pour développer leurs actions locales de prévention du gaspillage, au travers d’appels à projets, et via la diffusion d’expériences réussies, et d’informations techniques et réglementaires.
Cette démarche s’intègre dans les politiques régionales de l’alimentation, de réduction des déchets et d’économie circulaire.

Zoom sur la politique de l’alimentation en Occitanie

Depuis 2009 une politique publique de l’alimentation a été définie au niveau national, en interministériel, et réaffirme l’importance stratégique d’une alimentation de qualité pour tous nos concitoyens. Outre les objectifs de santé publique, il s’agit également de préserver un modèle de lien social et culturel auxquels les Français sont attachés, et de rappeler que les modes de consommation alimentaire ont une incidence déterminante sur l’avenir de nos modes de productions agricole et agroalimentaire. « Bien manger c’est l’affaire de tous ! »
Un plan régional de l’alimentation décline en Occitanie cette politique et ses priorités sont définies en concertation avec les nombreux acteurs régionaux. Ce plan est animé par la DRAAF en lien avec l’ensemble des directions régionales des services de l’état et les collectivités.
Les acteurs régionaux se sont entendus sur les priorités suivantes pour le plan régional de l’alimentation Occitanie :


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