Dans les communes listées sur l’arrêté préfectoral
AVERTISSEMENT : seules les entreprises ou services habilités par la DRAAF-SRAL (liste officielle des opérateurs) peuvent appliquer les protocoles de lutte encadrés (lutte préventive ou lutte curative).
A titre préventif : ces communes ainsi que les particuliers ou entreprises situés sur ces communes doivent appliquer un traitement préventif sur tous les végétaux très sensibles (Phoenix canariensis (palmier des Canaries) et Phoenix dactylifera (palmier dattier)), et sur tous les palmiers sensibles appartenant à d’autres espèces, qui auront été déclarés (démarche volontaire des gestionnaires ou propriétaires) sous régime de protection spécifique reconnu par la DRAAF-SRAL.
Lien pour effectuer une demande de reconnaissance de protection spécifique de palmiers pour les communes, particuliers ou entreprises : https://demarche.numerique.gouv.fr/...
Ce traitement peut consister en l’application de solutions de bio contrôle appropriées (à base de nématodes entomopathogènes Steinernema carpocapsae, appliqué en pulvérisation au cœur du palmier ou à base du champignon entomopathogène Beauveria bassiana, différentes souches) ) ou en une injection dans le stipe d’un produit phytopharmaceutique à base d’emamectine benzoate autorisé pour cet usage.
Une surveillance régulière, au minimum semestrielle, de ces palmiers doit être assurée sur le territoire de ces communes. Elle consiste à rechercher les symptômes visuels de présence du charançon rouge du palmier sur les végétaux très sensibles et sur les végétaux sensibles sous régime de protection spécifique reconnu. Cette surveillance peut être complétée par un dispositif de piégeage.
A titre curatif, un assainissement ou un abattage des palmiers trouvés infestés doit être appliqué conformément aux protocoles disponibles en annexe 3 de l’arrêté préfectoral de lutte contre le CRP du 15 décembre 2025.
Le coût des opérations reste à la charge des propriétaires ou gestionnaires, conformément à l’article L.201-8 du Code rural et de la pêche maritime
Ces communes doivent également :
• sensibiliser leurs administrés à la lutte contre le ravageur par bulletin municipal ou autre moyen, avec renvoi possible vers le site internet de la DRAAF Occitanie, et les informer des obligations de l’arrêté précité et des moyens mis en œuvre sur leur territoire pour les respecter.
• fournir à la DRAAF au plus tard en mars de l’année suivante, par formulaire dématérialisé, un bilan annuel des actions de surveillance et de lutte mises en œuvre sur leur territoire.
Lien Bilan annuel (avant mars de l’année N+1) : https://demarche.numerique.gouv.fr/...
Contact en cas de questions : sante-des-vegetaux.draaf-occitanie@agriculture.gouv.fr