Reconnaissance de GIEE : les lauréats 2025 pour l’Occitanie

Reconnaissance de collectifs d’agriculteurs en groupements d’intérêt économique et environnemental : les 19 lauréats de l’appel à candidature 2025 en 0ccitanie.

Dix-neuf lauréats de l’appel à candidature 2025 en Occitanie.

Vingt-trois candidatures de Reconnaissance de GIEE en Occitanie lors de l’appel à projet 2025.

Cet appel à projets vise à reconnaître officiellement par l’État la qualité de groupement d’intérêt économique et environnemental à des collectifs d’agriculteurs (avec, le cas échéant, d’autres partenaires) qui s’engagent dans un projet pluriannuel de reconception de leur système de production vers l’agroécologie avec un objectif de triple performance (économique, environnementale et sociale).

Pour l’année 2025, dix-neuf collectifs reçoivent un avis favorable pour leur projet agroécologique et sont donc reconnus officiellement GIEE par arrêté préfectoral.

La liste des lauréats par thématique de travail

Les lauréats sont présentés par thématique principale du projet (classée par ordre alphabétique), puis par structure porteuse (par numero de département).

Sur la thématique du CHANGEMENT CLIMATIQUE (4 GIEE)

  • 34 – le CIVAM BIO de l’Hérault avec le projet « Terrasses vivantes »
    Le collectif « Terrasses Vivantes » regroupe huit viticulteurs engagés en agriculture biologique, qui cherchent à adapter leurs vignobles aux impacts du changement climatique. Leur objectif est de renforcer leurs pratiques agroécologiques en travaillant sur la gestion de l’eau, le choix et la conduite du matériel végétal, la fertilité des sols et les couverts végétaux. Des expérimentations sont prévues afin d’identifier les mélanges de couverts et itinéraires techniques les mieux adaptés aux différents types de sols et aux objectifs de chacun.
    8 viticulteurs de la zone AOP Terrasses du Larzac sont engagés dans ce projet pour 3 ans, soit 114 ha de SAU.
    L’accompagnement du GIEE sera réalisé par le CIVAM BIO de l’Hérault.
  • 34 – la Fédération des Producteurs de Grenade du Sud (FPG Sud) pour le projet « la grenade, une production résiliente »
    Le grenadier est une culture de diversification se développant chez des vignerons et arboriculteurs en ex-Languedoc-Roussillon, regroupés au sein de la Fédération des producteurs de grenade du Sud (FPG Sud). Basé sur l’échange de pratiques, le projet comprend un volet technique de montée en compétences sur la conduite du verger et un volet économique évaluant temps de travaux et coûts de production pour objectiver la rentabilité de l’atelier
    Le collectif est composé de 8 exploitations arboricoles, situées dans la partie littorale de la région Occitanie (Gard, Hérault, Aude et Pyrénées Orientales), 17 ha de SAU sont ainsi engagés dans le projet pour une durée de 6 ans.
    La chambre d’agriculture de l’Hérault est chargée de l’accompagnement du projet.
  • 34 – le CIVAM BIO 34 pour le projet « Maraichage bio en biterrois »
    Dans le Biterrois, un collectif de maraîchers en agriculture biologique nouvellement installés s’organise pour faire face au manque d’accompagnement, aux aléas climatiques et à une forte charge de travail. Leurs objectifs : améliorer leurs pratiques, améliorer la résilience des sols, optimiser leur temps de travail et mieux valoriser leurs produits pour un maraîchage bio vivable et rémunérateur
    Le collectif est constitué de 5 maraichers du biterrois, soit 36 ha de SAU engagés dans le projet pour une durée de 3 ans.
    Le CIVAM BIO 34 effectuera l’accompagnement du collectif.
  • 82 – l’AREOC pour le projet « ETAMINE : Ensemble Travaillons l’Adaptation de nos systèmes MaraIchers au chaNgement climatiquE »
    Constitué d’exploitations maraîchères, en agriculture conventionnelle et biologique, le groupe souhaite, tout en maintenant la rentabilité économique, augmenter la résilience de leurs systèmes maraichers face aux perturbations climatiques de plus en plus régulières : épisodes de gel tardif, sécheresse, canicule, augmentation de la pression en ravageurs, etc.
    9 exploitations maraichères du Tarn et Garonne, soit environ 18ha de SAU, sont engagées dans ce projet pour 3 ans.
    L’accompagnement du GIEE sera réalisé par la chambre d’agriculture du Tarn et Garonne.

Sur la thématique de la CONSERVATION DES SOLS (4 GIEE)

  • 66 – Sol Vivant Méditerranée pour le projet « SOVICAT : Les SOls VIvants au centre des systèmes de cultures CATalans : étude de différentes modalités d’apport de matières organiques afin de favoriser les sols vivants en contexte méditerranéen et analyse des bénéfices sur la ressource en eau »
    Le collectif d’agriculteurs cherche à développer une agriculture auto-protectrice et fertile, réduisant l’usage des engrais minéraux et pouvant se passer de produits phytosanitaires. Il mène des expérimentations sur la quantité et la qualité de la matière organique adaptée aux sols méditerranéens et aux cultures, selon leurs spécificités. Le projet vise également à capitaliser des connaissances sur les bénéfices des sols vivants et des pratiques agroécologiques pour la gestion de la ressource en eau, en lien avec les enjeux hydriques locaux.
    Le collectif est composé de 18 exploitations en polycultures, soit 748 ha de SAU engagés dans le projet dans le département des Pyrénées Orientales pour une durée de 3 ans.
    L’accompagnement du collectif sera effectué par Sol Vivant Méditerranée.
  • 30 – le Syndicat du Terroir Sommières avec le projet « Carac’Terres de Sommières : Faire le lien entre terroir viticole, pratiques agroécologiques et valorisation des vins »
    Les vignerons de l’AOC Sommières réalisent une caractérisation approfondie des sols pour comprendre leurs propriétés, faire évoluer leurs pratiques vers plus d’agroécologie et de résilience face aux aléas climatiques. Ils souhaitent améliorer la typicité des vins, valoriser ces pratiques et cette connaissance des terroirs pour accroître la notoriété de l’appellation et ses débouchés
    Le collectif est composé de 12 exploitations viticoles du Sommiérois, soit 342 ha de SAU engagés dans le projet pour une durée de 3 ans.
    L’accompagnement du collectif sera effectué par la FD CIVAM du Gard.
  • 32 – le Groupement des Agriculteurs de la Gascogne Toulousaine pour le projet « Revitalisation des sols de Gascogne Toulousaine grâce aux biostimulants »
    À travers ce projet, le collectif entend promouvoir une approche holistique de la santé des sols et des plantes. Il vise à renforcer la fertilité des sols grâce à des analyses précises et adaptées, permettant une meilleure compréhension de leurs besoins. Par ailleurs, ce projet prévoit la production locale de biostimulants, conçus spécifiquement pour chaque parcelle et à faible coût, afin de revitaliser durablement les terres agricoles.
    9 exploitations agricoles, principalement en grandes cultures et situées dans le territoire de la communauté de communes de la Gascogne Toulousaine, sont engagées pour une durée de 3 ans dans le projet, soit 1706ha de SAU.
    L’accompagnement du GIEE sera réalisé par le Groupement des Agriculteurs de la Gascogne Toulousaine.
  • 34 – Le CIVAM Bio de l’Hérault avec le projet « Terroirs Verts Saint-Chinian : stratégie de régénération des sols saint-chinianais »
    Le projet est porté un groupe de vignerons en agriculture bio et biodynamie situé sur le secteur d’appellation de Saint-Chinian qui porte un projet de développement et pérennisation de leurs pratiques de régénération des sols. L’objectif est de trouver des solutions adaptées aux différents terroirs saintchinianais – grès, schiste et argilo-calcaire – qui comportent chacun des caractéristiques et sensibilités différentes. Les pratiques devront également prendre en compte le contexte climatique méditerranéen, le caractère non irrigué des domaines et la rentabilité économique.
    Le collectif est constitué de 8 exploitations viticoles du pays Haut Languedoc et Vignobles, soit environ 112 ha engagés dans le projet pour une durée de 3 ans.
    Le Pays Haut Languedoc et Vignobles sera en charge de l’accompagnement du collectif.

Sur la thématique de la CRÉATION ET MAINTIEN DE L’EMPLOI, ainsi que de la DIVERSIFICATION DE L’ACTIVITÉ (2 GIEE)

  • 34 – le CIVAM BIO de l’Hérault pour le projet « VOCADI – Diversification en volailles de chair »
    Le projet est porté par un collectif d’agriculteurs souhaitant intégrer un atelier de volailles de chair dans leurs exploitations, afin de diversifier leur production et d’évoluer vers des systèmes polyculture-élevage plus autonomes et résilients. L’objectif du GIEE est de renforcer les compétences des éleveurs notamment sur les aspects environnementaux, la santé et le bien-être animal ainsi que la commercialisation sous signes de qualité, et cela tout en structurant l’offre pour les cantines et circuits courts du territoire. En parallèle, le groupe se mobilise déjà, via le démonstrateur territorial TERRASOL, pour créer un abattoir mobile collectif
    Le collectif est composé de 8 exploitations, certaines en simplement pour le moment en polyculture, d’autres déjà en polyculture-élevage, toutes situées dans le département de l’Hérault ; 20 ha de SAU sont ainsi engagés dans le projet pour une durée de 6 ans.
    L’accompagnement du collectif sera effectué par le CIVAM BIO de l’Hérault.
  • 81 – L’association Partage d’Initiatives Agro-Forestières pour le projet « Pépins et Noyaux : collectif tarnais et limitrophe de production et commercialisation d’arbres et arbustes adaptés à l’agroforesterie d’origine locale »
    Né d’un besoin d’une filière locale, un collectif de pépiniéristes du SudOuest, initié par Envol Vert, vise à structurer la production d’arbres et arbustes locaux pour l’agroforesterie. Après 2 ans de coopération, voyages d’étude et une première bourse aux arbres, ils amorcent une nouvelle phase de structuration pour commercialiser leurs plants de manière collective et durable.
    Le collectif est composé de 8 pépiniéristes du Tarn, soit 4 ha de SAU engagés dans le projet pour une durée de 3 ans.
    L’association Partage d’Initiatives Agro-Forestières est chargée de l’accompagnement du GIEE.

Sur la thématique des CHANGEMENTS DE SYSTEMES, de la DIVERSIFICATION DES ASSOLEMENTS (3 GIEE)

  • 31 – l’association lait foins des Pyrénées pour le projet « Cap viande d’herbe »
    Ce projet vise à renforcer la résilience des prairies face au changement climatique. Pour y parvenir les agriculteurs du collectif souhaitent construire une sole qui permettrait d’assurer un pâturage du printemps à l’automne pour tous les lots tout en permettant la production de broutards et de vaches engraissées à l’herbe à hauteur de 90%.
    Le collectif compte 8 exploitations en polyculture-élevage, toutes issues du secteur d’Aurignac, soit 937 ha de SAU engagés dans le projet pour une durée de 3 ans.
    L’accompagnement du GIEE sera réalisé par la chambre d’agriculture de Haute-Garonne.
  • 46 – Le syndicat IGP des Côtes du Lot pour le projet « D.AC. 46 : Diversification et Accompagnement des agriCulteurs »
    Né du besoin d’engager une réflexion collective agro-écologique sur la diversification agricole en lien avec l’arrachage important de parcelles de vigne, ce projet, porté par le syndicat IGP des Côtes du Lot, vise à explorer différentes pistes possibles de diversification pour les viticulteurs concernés, répondant ainsi aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux du territoire.
    Le collectif compte 6 exploitations viticoles, toutes situées au sein de la zone du PETR Grand Quercy et du vignoble de la basse vallée du Lot, et engagées dans le projet pour une durée de 3 ans.
    L’accompagnement du GIEE sera réalisé par la chambre d’agriculture du Lot.
  • 82 – Arbonovateur pour le projet « DIVARBO : Diversification en Arboriculture Fruitière »
    Ce projet vise à promouvoir la diversification en arboriculture fruitière dans le bassin Tarn-et-Garonnais en intégrant de nouvelles espèces adaptées aux enjeux actuels. Le changement climatique, la diversification des marchés et le besoin de renforcer la résilience des systèmes fruitiers imposent de mieux connaître ces nouvelles filières, encore peu documentées sur le plan technique et économique. L’objectif est de collecter des données fiables afin de concevoir et de mettre en œuvre des systèmes de production et de commercialisation diversifiés, durables et adaptés aux spécificités locales.
    Le collectif est composé de 16 exploitations arboricoles du département du Tarn-et-Garonne, soit environ 100 ha engagés dans le projet pour une durée de 6 ans.
    La chambre d’agriculture du Tarn-et-Garonne sera chargée de l’accompagnement du collectif.

Sur la thématique de l’AGRICULTURE BIOLOGIQUE (2 GIEE)

  • 11 – le BIOCIVAM de l’Aude avec le projet « AMANBIOC : GIEE Amandes Bio Occitanie »
    Projet porté par un collectif de producteurs d’amandes en bio en Occitanie et répondant à des besoins techniques : surveillance sanitaire et essais de lutte alternative, amélioration de la nutrition et de la pollinisation des arbres, partage et échanges de connaissances via l’organisation de visites bout de champ. Ce projet participe à la structuration de la filière amande bio.
    Le collectif regroupe 10 exploitations arboricoles des départements de l’Aude, du Tarn, des Pyrénées-Orientales et de l’Hérault soit environ 65 ha de SAU engages dans ce projet d’une durée de 3 ans.
    L’accompagnement du GIEE sera réalisé conjointement par le BIOCIVAM de l’Aude et le CIVAM BIO 66.
  • 65 –Le GAB 65 pour le projet « Avenir Elevage Bio 65 »
    Un collectif d’éleveurs bio des Hautes-Pyrénées souhaite développer des stratégies collectives pour restructurer leurs systèmes d’élevage autour d’une meilleure valorisation des mâles afin de pérenniser leur activité en agriculture biologique.
    Le collectif est composé de 13 exploitations, en élevage bovin et situées dans les Hautes-Pyrénées, soit un peu plus de 1000ha de SAU engagés pour 6 ans dans le projet.
    L’accompagnement du GIEE sera réalisé par le GAB 65.

Sur la thématique de l’AGROFORESTERIE ET DES HAIES (2 GIEE)

  • 66 – Sol Vivant Méditerranée pour le projet « AICMED – l’Agroforesterie Intraparcellaire en Contecte MEDiterranéen ; comment la mettre en œuvre, quelle utilisation et pour quels bénéfices ? »
    Le collectif d’agriculteurs souhaite mieux structurer leurs expérimentations autour de l’agroforesterie intraparcellaire en contexte méditerranéen avec l’idée de faciliter la création de projets agroforestiers performants chez un grand nombre d’agriculteurs du territoire.
    8 exploitations agricoles en polyculture, situées dans le département des Pyrénées-Orientales, sont engagées dans le projet pour 3 ans.
    L’accompagnement du collectif sera réalisé par Sol Vivant Méditerranée.
  • 81 – L’association Partage d’Initiatives Agro-Forestières pour le projet « GIEE : ‘’ Les Noyaux ’’ : Collectif tarnais et limitrophes d’expérimentation, de production et de diffusion en agroforesterie ».
    Ce projet réunit des fermes engagées en agroforesterie. Ensemble, elles souhaitent repenser leurs pratiques via la biodiversité fonctionnelle, questionner leurs impacts sur sols, eau et climat, et enfin, miser sur la coopération pour créer de nouveaux débouchés, renforcer le lien au territoire et bâtir des systèmes transmissibles et résilients.
    Le collectif compte 16 exploitations de productions diverses (une majorité en activité maraichère, mais également de l’élevage, de l’arboriculture, des grandes cultures), situées principalement dans le département du Tarn, ainsi que dans l’Aude et en Haute-Garonne, engagées pour 3 ans dans ce projet.
    L’association Partage d’Initiatives Agro-Forestières est chargée de l’accompagnement du GIEE.

Sur la thématique des DEMARCHES DE FILIERES ET SIGNES DE QUALITE (1 GIEE)

  • 11 – Fleurs d’Aude avec le projet « Faire connaitre et pérenniser une filière plantes à parfum, aromatiques et médicinales bio diversifiée comme source de valorisation du territoire audois »
    Ce projet collectif réunit, pour 3 ans, 6 producteurs de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) biologiques sur l’ensemble du département de l’Aude, autour d’objectifs partagés : valorisation de la filière, transition agroécologique des pratiques, structuration des échanges professionnels et ancrage territorial durable. En misant sur la coopération, le partage d’expériences et l’ouverture à d’autres acteurs, les producteurs souhaitent faire connaitre leur filière, contribuer maintenir la biodiversité de leur territoire, et encourager d’autres agriculteurs à s’engager dans des démarches similaires
    Le GIEE sera co-animé par la Chambre d’agriculture de l’Aude et le Biocivam Aude.

Sur la thématique de l’AUTONOMIE ALIMENTAIRE DES ELEVAGES (1 GIEE)

  • 09 – le centre d’études techniques agricoles (CETA) APYREINES avec le projet « Résilience des exploitations apicoles face au changement climatique par la recherche d’une abeille rustique et adaptée aux conditions apicoles régionales »
    Face aux impacts du changement climatique et à la baisse des ressources, des apiculteurs ont développé une démarche collective pour favoriser des abeilles rustiques, mieux adaptées et autonomes. Cette approche vise à réduire déplacements et nourrissement, diminuant coûts, travail et émissions polluantes. Elle améliore aussi durabilité, rentabilité et résilience des exploitations, tout en protégeant la biodiversité locale.
    Le collectif est composé de 9 exploitations apicoles situées dans les départements de l’Ariège, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, engagées dans ce projet pour une durée de 3 ans.
    L’accompagnement du GIEE sera réalisé par l’ADA Occitanie

Panorama du dispositif GIEE en Occitanie

La région Occitanie compte donc maintenant 226 GIEE reconnus depuis 2015, soit plus de 3000 agriculteurs engagés dans une démarche de transition agroécologique.

En octobre 2025, 91 GIEE sont en activité avec des projets portant sur des thématiques très diverses (changement climatique, autonomie alimentaire, biodiversité, conservation des sols, agroforesterie, démarches de filières et signes de qualité, etc.) et concernant toutes les orientations de productions présentent en Occitanie (élevage, polyculture-élevage, grandes cultures, viticulture, arboriculture, apiculture, ppam, maraichage).

Pour en savoir plus : comment fonctionne un GIEE ?

Le dispositif mise sur la force du collectif et l’essaimage d’initiatives novatrices pour créer une dynamique locale et démultiplier la transition agro-écologique en région.

Les GIEE sont des collectifs d’agriculteurs reconnus par l’Etat qui s’engagent dans un projet agroécologique pluriannuel de transformation ou de consolidation de leurs pratiques dans un objectif de triple performance (économique, environnementale et sociale). Les GIEE ont également pour mission de capitaliser et diffuser leurs acquis.

Un collectif agroécologique reconnu par l’État
Des agriculteurs organisés dans une même structure (structure porteuse) et qui souhaitent expérimenter une démarche agroécologique peuvent déposer une candidature à la reconnaissance en GIEE lors des appels à projets régionaux annuels. Si la candidature est retenue, la structure porteuse est officiellement reconnue GIEE, par arrêté préfectoral, pour une durée de 3 ou 6 ans suivant le projet.

Le projet peut être soutenu financièrement pour l’accompagnement du collectif
Le collectif désigne une structure pour les différents volets de son accompagnement : animation du groupe et mise en œuvre du projet, capitalisation des résultats et de l’expérience. L’animation et la capitalisation peuvent faire alors l’objet d’un accompagnement financier via une aide d’état sur fonds CASDAR.

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