Le Gouvernement lance le label bas-carbone, un outil pour encourager et récompenser les actions locales en faveur du climat

Le label bas-carbone est un outil innovant pour favoriser l’émergence d’actions locales de lutte contre l’effet de serre et de séquestration de CO2, et ainsi contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC). Il garantit la qualité environnementale et la transparence de projets de terrain, et offre des perspectives de rémunération de ces actions par des acteurs publics ou privés souhaitant les soutenir.

« Ce label soutiendra le déploiement, en France, de pratiques agricoles et forestières vertueuses pour le climat, permettant de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et d’augmenter les absorptions des « puits de carbone » indispensables à l’atteinte de la neutralité carbone en 2050 », a déclaré Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’alimentation.

Le label bas-carbone est le premier cadre de certification climatique adopté par la France. Il s’adresse à tous les acteurs qui souhaitent développer des projets locaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de séquestration du carbone, en proposant une certification de ces réductions afin d’attirer de nouveaux financeurs.

Il s’adresse également à tous ceux - collectivités, entreprises ou citoyens - qui veulent soutenir des projets positifs pour le climat dont la qualité est garantie, par exemple pour compenser leurs émissions résiduelles.

Le label crée un cadre simple, peu coûteux et rigoureux afin de garantir la réalité des réductions d’émissions et la qualité environnementale des projets. Il permettra d’accompagner localement la transition écologique en offrant des perspectives de rémunération aux acteurs locaux souhaitant s’engager en faveur du climat.

Avant même sa création, des projets de terrain pilotes ont permis de tester le label bas carbone. C’est par exemple le cas du projet de l’Association syndicale libre de gestion des forêts de la Terre de Peyre, en Lozère. Cette association s’est lancée en 2015, avec le soutien du Groupe La Poste, dans un projet de boisement et reboisement de 36 hectares de pinèdes fortement dégradés par une tempête et la neige, en utilisant des essences variées. Le projet, en plus de ses bénéfices pour la biodiversité et l’économie locale du bois, va permettre de séquestrer plusieurs milliers de tonnes de CO2 au cours des prochaines décennies.


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